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ABSENCE OF MALICE (1981)

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Léo le 06/11/2014 à 09:59
3.8
Réalisé par Sydney Pollack
Avec Paul Newman, Sally Field, Bob Balaban, Melinda Dillon, Barry Primus.
Film américain
Genre : Drame, Romance
Durée : 1h 56min.
Année de production : 1981
Titre français : Absence de Malice
Musique : Dave Grusin

Sortie Cinéma France : 03/03/1982
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8



 Critique ABSENCE OF MALICE (1981)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.8
Situé dans la filmographie de Sydney Pollack entre The Electric horseman et le triomphe critique / public Tootsie, Absence of malice est un titre de son auteur aujourd’hui un peu délaissé en dépit d’une réception plutôt enthousiaste à l’époque de sa sortie. Ecrit par l’ancien journaliste Kurt Luedtke, qui retravaillera avec Pollack sur Out of Africa et Random hearts, le film marque l’unique collaboration du cinéaste avec Paul Newman, lequel obtiendra une nomination à l’oscar pour son rôle en 1982.

Pouvant éventuellement être vu comme le compagnon des Three days of the condor dans l’œuvre de Pollack, et par extension comme l’un des derniers avatars cinématographiques du thriller paranoïaque des années 70, Absence of malice est une nouvelle œuvre passionnante, thématiquement très riche, signée par un cinéaste alors assurément au sommet de sa forme.

Traitant à la fois de la manipulation de l’individu par l’appareil judiciaire et des frontières morales / légales poreuses encadrant le métier de journaliste, en enrobant le tout de cette touche de romantisme à l’ancienne propre au cinéma de son auteur, Absence of malice est une œuvre qui, mine de rien, prend pas mal de risques, pouvant à tout moment facilement basculer dans l’improbable (comme ce sera malheureusement le cas ultérieurement de Random hearts, dans sa seconde moitié). Mais Pollack est son scénariste parviennent avec une adresse et élégance assez rare à nouer solidement cet ensemble à première vue disparate et quelque peu artificiel, en s’appuyant entre autre sur une interprétation en béton, dans les premiers comme les seconds rôles – Wilford Brimley et Bob Balaban sont notamment sensationnel.

Une œuvre dense, parfaitement maitrisée, tournant comme une horloge suisse, laissant percer l’émotion avec doigté, toujours au bon moment, manipulant son spectateur comme tout comme le fictif « Miami standard » du film manipule ses lecteurs.

Un très bon Pollack, à réévaluer dans sa filmo.


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