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BLESS THE BEASTS & CHILDREN (1971)

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Léo le 09/06/2013 à 13:24
2.4
Réalisé par Stanley Kramer
Avec Bill Mumy, Barry Robins, Miles Chapin, Darel Glaser, Marc Vahanian.
Film Américain
Genre : Drame
Durée : 1h 42min
Année de production : 1971

Musique : Perry Botkin Jr.

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4



 Critique BLESS THE BEASTS & CHILDREN (1971)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.4
Douzième réalisation du producteur et réalisateur Stanley Kramer, Bless the beasts and children est l’adaptation du roman éponyme de Glendon Swarthout originellement publié en 1970. Les rôles principaux du film sont tenus par six jeunes comédiens dont deux débutants.

Titre assez peu commenté de la filmographie de Stanley Kramer auteur, Bless the beasts and children est, sans surprise, une œuvre ambitieuse témoignant une fois encore de l’engagement progressiste de son prestigieux auteur. L’incompréhension du monde adulte face à une jeunesse largement oppressée semble être ici le grand sujet de société abordé par le film. Etablissant le parallèle avec ce malheureux troupeau de buffles condamnés à servir de cibles une bande d’excités de la gâchette, incapables de fuir lorsqu’on leur offre enfin la possibilité de franchir leur enclos, Kramer souhaite visiblement s’attaquer à certaines méthodes d’éducation qu’il juge archaïques et dangereuses, poussant insidieusement au conditionnement de l’individu.

Programme thématique chargé donc, auquel s’ajoute une évidente prise de position anti-armes dans cette sombre vision qu’offre le film d’une société reposant sur la loi du plus fort et du plus armé. Une vision que Kramer, volontiers provocateur, n’hésite pas à agrémenter de quelques séquences coup de poing, sans doute destinées à ceux qui, au fond de la classe, n’aurait pas tout suivi attentivement. Citons ainsi cette scène onirique d’introduction dans laquelle nos six héros se font abattre comme du bétail sous le feu généreusement nourri de quelques chasseurs du dimanche. Attention : message !

Bref, si l’on ne peut que louer l’engagement du cinéaste et la générosité de ses intentions, l’extrême réserve est en revanche de mise sur l’exécution. Comme à son habitude, Kramer a la main lourde dans le traitement. Aussi bien dans l’exposition pesante et appliquée de son propos que dans le systématisme de ses effets de style ringards annonçant chaque flash-back, son travail n’est pas à la hauteur de ses nobles ambitions. Le résultat se voudrait radical mais il n’arrive qu’à susciter une curiosité amusée parfois mêlée d’embarras.

A défaut d’autre chose, je retiendrais quand même l’agréable score de Perry Botkin Jr. et Barry De Vorzon, partition reposant sur deux thèmes très accrocheurs, dont l’un deviendra d’ailleurs le thème musical du (tristement) célèbre soap-opera Les Feux de l’amour.


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