CLOUD ATLAS (2012)

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Léo le 03/10/2013 à 18:47

2.6

Réalisé par Lana Wachowski, Tom Tykwer, Andy Wachowski
Avec Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, Jim Sturgess, Doona Bae.
Film allemand, américain, hong-kongais, singapourien
Genre : Drame, Science fiction, Thriller
Durée : 2h 45min
Année de production : 2012
Musique : Reinhold Heil

Sortie Cinéma France : 13/03/2013
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

2.8

Critique CLOUD ATLAS (2012)

Avis rédigé par Manu | le 03/10/2013. | Note : 2.4

Adaptation du roman éponyme de David Mitchell publié en 2004, cette coproduction entre l’Allemagne, les Etats-Unis, Hong Kong et Singapour, filmée aux iles Baléares, en Ecosse et Allemagne, est à la fois écrite, produite et réalisée par l’allemand Tom Tykwer et les américains Andy et Lana Wachowski. Tom Hanks, Halle Berry, Hugo Weaving et Jim Sturgess n’interprètent ici pas moins de 6 personnages différents au sein d’une intrigue évoluant sur 6 époques différentes.

Après l’ultra-récréatif (et ultra déficitaire) Speed racer, les Wachowski reviennent donc au blockbuster philosophique qui a bâti, au travers du triptyque Matrix, leur réputation. Histoire différente mais même recette / combinaison à la base, qui ne pourra que diviser les spectateurs. Certains verront là-dedans une vaste fumisterie à la réflexion existentielle d’une complexité d’autant plus commode qu’elle invite chacun à lui prêter l’interprétation qui lui plaît. D’autres salueront l’ambition, voir même le certain culot de ce blockbuster qui n’aspire pour une fois pas qu’à seulement enquiller les grosses scènes d’action.

De mon côté, j’avoue avoir un peu lutté pour rentrer dans le film tout au long de la première heure. Puis, une fois assimilé la petite gymnastique narrative proposée par les auteurs, je reconnais m’être progressivement pris au jeu, et cela même si, au bout du compte, je serai bien en peine de disserter sur la teneur exacte du message délivré par Tykwer et les Wachowski.

Maintenant, ça reste quand même un film un peu boursouflé, manquant d'émotion, noyant ses quelques bonnes idées sous des effets lourdingues (les acteurs interprétant de multiples rôles, symbole probable de l’universalité du discours) et une narration qui aurait peut-être gagnée en efficacité à être présentée de façon plus linéaire.

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