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CRIME AND PUNISHMENT (2002)

(1) critique (7) commentaires
Manu le 10/01/2013 à 09:04
1.7
Réalisé par Menahem Golan
Avec Crispin Glover, John Hurt, Vanessa Redgrave, Matt Servitto, Richard Lynch.
Film américain, polonais, russe
Genre : Drame
Durée : 2h 06min.
Année de production : 1993
Titre français : Crime et châtiment
Musique : Robert O. Ragland

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.7



 Critique CRIME AND PUNISHMENT (2002)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 1.7
Filmé en 1993 par Menahem Golan, probablement sous les couleurs de sa 21st Century Film Production, branche du groupe Cannon alors en pleine débâcle financière, Crime and Punishment demeurera pendant presque dix ans privé de toute distribution, victime collatérale de la banqueroute de ses financiers. Ce n’est qu’au début des années 2000 que le film sortira enfin de son placard, se voyant offrir une discrète sortie en salles en Russie, sous l’égide de la New Cannon Inc., avant de connaitre une plus large diffusion sur le marché du DVD. Comme le laisse deviner son titre, il s’agit là d’une nouvelle - énième, serais-je même tenté de dire - adaptation du classique littéraire éponyme de Fyodor Dostoïevski. La petite particularité de cet essai est d’en transposer l’intrigue dans la Russie fraichement « démocratisée » du début des années 90.

Golan fut peut-être un temps durant un producteur avisé. Mais comme réalisateur, j’ai l’impression que ça n’a jamais été trop ça. Du moins, si je me fie à son œuvre purement non-israélite, qui cultive le navet avec une constance désolante. Un sentiment que ne vient en tout cas pas démentir ce copieusement risible Crime and punishment, à l’écriture ampoulée et à la réalisation pachydermique. Sans doute la VF n’arrange-t-elle rien, mais l’interprétation s’avère uniformément exécrable, avec d’un côté ceux qui dorment debout (John Hurt) et de l’autre ceux qui cabotinent à outrance (Margot Kidder ou Crispin Glover, qui a l’air sous l’influence de quelques puissants psychotropes).

Maintenant, aussi mauvais soit-il, le film n’en reste pas moins une curiosité assez captivante par moment. Déjà parce qu’une distribution aussi disparate, ça ne se croise pas tous les jours et que voir Vanessa Redgrave donner la réplique à Richard Lynch, ça n’a pas de prix pour moi. Ensuite parce, à condition d’être bien disposé, on oubliera vite le massacre opéré sur le texte Dostoïevski pour ne retenir que l’authenticité du cadre socio-géographique proposé par le film, la Russie du début des années 90, dont Golan renvoie une image de décrépitude et misère noire étonnement percutante. On ne peut en tout cas nier que le cinéaste et producteur a su choisir avec un certain flair ses décors et conférer par là un cachet marquant à son travail.

Un massacre en termes d’adaptation cinématographique, pour dire les choses franchement, mais un massacre qui vaut le coup d’œil.


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