HUD (1963)

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Léo le 03/02/2014 à 19:17

2.7

Réalisé par Martin Ritt
Avec Paul Newman, Melvyn Douglas, Patricia Neal, Brandon De Wilde, Whit Bissell.
Film américain
Genre : Drame, Western
Durée : 1h 52min.
Année de production : 1963
Titre français : Le Plus sauvage d'entre tous
Musique : Elmer Bernstein

Sortie Cinéma France : 02/01/2013
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique HUD (1963)

Avis rédigé par Manu | le 03/02/2014. | Note : 2.7

Ecrit par deux de ses plus fidèles collaborateurs, Irving Ravetch et Harriet Frank Jr., Hud est l’un des films les plus réputés de Martin Ritt. Le film adapte à l’écran le premier roman de Larry McMurtry « Horseman, passed by » publié un an auparavant. Il reçut 7 nominations à l’oscar en 1964, en récoltant finalement 3 lors de la cérémonie (attribués à Patricia Neal, Melvyn Douglas et au directeur de la photographie James Wong Howe). Notons enfin qu’il s’agit probablement là de la partition musicale la plus courte jamais écrite par Elmer Bernstein pour un film (environ 6 minutes de score original).

Voilà un titre qui, malgré sa flatteuse réputation, me laisse assez dubitatif au final. Certes je ne le classerais pas parmi les échecs patents de son réalisateur, mais, au même titre qu’un Great white hope par exemple, cela reste une œuvre inégale dans laquelle le séduisant côtoie en permanence l’agaçant.

Le séduisant, c’est en premier lieu la puissante photographie en noir et blanc de James Wong Howe, écrasant ses personnages sous le soleil des plaines arides du Texas. On peut dire ici que l’oscar reçu s’imposait sans aucune discussion possible. Quasiment chaque plan extérieur impressionne la rétine. Le convaincant, c’est également la mise en scène de Martin Ritt, cinéaste inégal ici indubitablement dans un bons jour. L’habile mélange de sécheresse et de lyrisme développé par sa mise en scène confère une incontestable personnalité à l’ensemble débouchant sur la séquence tout à fait mémorable de l’abattage du troupeau.

L’agaçant, c’est le jeu paraissant aujourd’hui terriblement compassé de Paul Newman et Patricia Neal et l’écriture parfois très appuyée du duo Ravetch /Frank Jr, les mêmes qui pourtant écriront le remarquable Norma Rae 16 ans plus tard.

L’un dans l’autre, Hud reste un titre recommandable et respectable dans la filmographie de Martin Ritt. Mais disons qu’à la différence d’un Molly Maguires ou un The Front, il me semble avoir pris un méchant petit coup de vieux.

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