LESS THAN ZERO (1987)

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Manu le 15/06/2012 à 18:30

2.3

Réalisé par Marek Kanievska
Avec Andrew McCarthy, Jami Gertz, Robert Downey Jr., James Spader, Tony Bill.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1987
Titre français : Neige sur Beverly Hills
Musique : Thomas Newman

Sortie Cinéma France : 13/04/1988
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique LESS THAN ZERO (1987)

Avis rédigé par Manu | le 15/06/2012. | Note : 2.3

Confiée à l’anglais Marek Kanievska, dont le premier film, Another country, avait fait sensation trois ans auparavant, Less than zero est l’adaptation de l’ouvrage éponyme de Bret Easton Ellis Easton publié en 1985. Une adaptation à la fidélité semble-t-il très discutable puisque, tandis que la trame du roman reposait sur la description d’un microcosme sans favoriser l’un de ses acteurs en particulier, le film met ouvertement en avant trois trajectoires personnelles. Notons ici que les trois écrits suivants du romancier californien, The Rules of attraction, American psycho et The Informers, seront tous trois également portés à l’écran, respectivement par Roger Avary en 2002, Mary Herron en 2000 et Gregor Jordan en 2009.

Je ne porterais aucun jugement sur le roman d’Ellis, que je ne connais pas du tout. En revanche, des quatre films tirés de son œuvre précédemment cités, ce Less than zero me parait clairement être le plus faible du lot. Peu exaltant dans la trame proposée, le résultat, volontiers mélo, un chouïa moraliste sur les bords, évoque le plus souvent du mauvais Paul Schrader. Le choix des fadasses Andrew McCarthy et Jamie Gertz dans les rôles principaux n’arrange rien en outre.

Quelques éléments de satisfaction subsistent malgré tout. Dans l’un de ses premiers rôles dramatiques, Downey Jr. s’avère un choix nettement plus avisé que ceux de McCarthy et Gertz, tout comme cette face d’ange de James Spader dans le rôle du jeune caïd / yuppie manipulateur. La musique originale de Thomas Newman est également un atout non négligeable, véhiculant un peu d’émotion sur plusieurs séquences.

Enfin, l’évident gros plus de Less than zero, le truc qui fait que, malgré ses nombreuses faiblesses, celui-ci risque probablement de demeurer un titre notable au sein des adaptations ciné d’Ellis : c’est évidemment d’être contemporain de l’époque qu’il décrit. Là-dessus, il est clair que n’ayant pas à s’embarrasser d'une couteuse reconstitution d’époque, le film gagne directement en authenticité. Ce après quoi d’autres films, bien que plus intéressants ou plus fidèles à l’univers d’Ellis, donnent parfois l’impression de courir.

Un ratage dans son ensemble, mais néanmoins un film présentant un intérêt certain.

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