LIFE AT THE TOP (1965)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 28/06/2012 à 11:15

2.7

Réalisé par Ted Kotcheff
Avec Laurence Harvey, Jean Simmons, Honor Blackman, Michael Craig, Donald Wolfit.
Film anglais
Genre : Drame
Durée : 1h 57min.
Année de production : 1965
Musique : Richard Addinsell

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique LIFE AT THE TOP (1965)

Avis rédigé par Manu | le 28/06/2012. | Note : 2.7

Second long métrage du canadien Ted Kotcheff, Life at the top est la suite du Room at the top de Jack Clayton, désormais classique du cinéma anglais qui permit à Simone Signoret de récolter un oscar en 1960. Ce second volet est, comme son modèle, l’adaptation d’un roman éponyme de John Braine, publié 1962. Notons qu’une ultime et nettement plus obscure séquelle sera tournée en 1973, intitulée cette fois Man at the top. Un troisième volet cette fois-ci non adapté mais inspiré seulement des deux écrits de Braine, auquel ne participera pas Laurence Harvey.

J’avoue que le film de Clayton ne m’avait pas spécialement marqué à l’époque de sa découverte. Et il en a été un peu de même de cette suite, qui propose une trame assez proche de celle du premier opus, à cette différence près que l’action se situe quelques « échelons » sociaux plus haut. L’un des principaux reproches que l’on puisse faire au film de Kotcheff est donc l’absence d’innovation d’une réflexion et d’un récit qui, par ailleurs, a tendance à s’éparpiller un peu (le volet politique de l’intrigue disparait aussi vite qu’il apparait). Ne favorisant pas non plus la pleine adhésion du spectateur à l’œuvre, son personnage central s’avère toujours aussi antipathique, difficilement pénétrable dans son insatisfaction permanente.

Peinture d’une grande bourgeoisie provinciale assez méprisable, Life at the top n’est toutefois pas totalement inintéressant et, à défaut d’être très original, ne manque pas de matière scénaristique pour remplir ses 120 minutes de pellicule. Avant tout, on appréciera la tonalité acerbe des dialogues, l’audace un peu provoc de certaines situations, pour l’époque – le film fut d’ailleurs classé X à sa sortie en Angleterre. C’est parfois limite racoleur, mais ça confère un indéniable caractère à l’ensemble. Enfin, autres atouts : l’interprétation racée et touchante de Jean Simmons, ainsi qu’une réalisation énergique, mobile et elle-aussi très élégante de Ted Kotcheff. Du solide boulot à ce niveau.

Pas une franche réussite, plutôt une curiosité pour qui s’intéresse à Ted Kotcheff et au cinéma anglais de la période sixties.

Rechercher avec google