MY OLD MAN'S PLACE (1971)

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Manu le 17/08/2014 à 17:30

2.8

Réalisé par Edwin Sherin
Avec Arthur Kennedy, Mitchell Ryan, William Devane, Michael Moriarty, Topo Swope.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1971
Titre alternatif : Glory boy
Musique : Charles Gross

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique MY OLD MAN'S PLACE (1971)

Avis rédigé par Manu | le 17/08/2014. | Note : 2.8

My old man’s place, également connu sous le titre de Glory boy, est la seconde et à ce jour dernière réalisation cinématographique d’Edwin Sherin, réalisateur venu du monde du théâtre dont l’activité s’orientera par la suite du côté de Broadway puis, à partir du milieu des années 80, vers le petit écran américain. Marquant les débuts de l’acteur Michael Moriarty au cinéma, le film se présente comme une adaptation modernisée du roman de John B. Sanford « The Old man’s place », ouvrage originellement publié en 1935.

My old man’s place se situe à l’avant-garde des évocations cinématographiques frontales du traumatisme vietnamien et de ses répercutions « à la maison », nous décrivant généralement le difficile retour à la vie civile de ses combattants. De Coming home à In country en passant par The Deer hunter ou First blood, ce type de récit deviendra un genre à part entière du cinéma américain jusqu’à la fin des années 80. My old man’s place, lui, se contente d’en poser les bases, encore fébriles, comme en témoigne le manque de solide ossature de cette histoire statique, semblant par moment tenir presque plus du théâtre filmé que de l’œuvre cinématographique.

Petit film à l’écriture hésitante donc, mais néanmoins intéressant de bout en bout, dont l’une des grandes forces est sans doute d’être contemporain des évènements qu’il relate, et de posséder ainsi une immédiate et indéniable authenticité. Dommage donc que celle-ci soit en partie gâchée par le schématisme des personnages et le peu d’implication émotionnelle que suscite au final cette histoire lâche et bavarde, en dehors de son final 100% seventies.

Honnête mais laborieux, My old man’s place ne dépasse jamais vraiment le stade de la curiosité cinématographique.

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