se connecter

SCALP (TV) (2008)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 21/09/2011 à 19:38
3
Réalisé par Xavier Durringer, Jean Marc Brondolo
Avec Laure Marsac, Eric Savin, Dan Herzberg, Gérald Laroche, Anne Alvaro.
Mini-série française en 8 épisodes
Genre : Drame, suspense
Durée : 6h 56min.
Année de production : 2008

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique SCALP (TV) (2008)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Produit par la chaîne cryptée Canal +, Scalp est une minisérie à la française abordant un sujet relativement peu exploré par notre cinématographie et télévision nationale : le monde de la bourse et des golden boys. Ce récit de l’ascension fulgurante d’une femme dans ce milieu très macho se voit en outre enrichi d’un contexte politico-historique fort puisqu’il aborde en toile de fond le premier conflit américano-irakien et ses répercutions financières dans l’hexagone. Ainsi, le récit démarre sur l’annonce de l’invasion du Koweit par l’Irak au milieu de l’été 1990 pour se conclure sur la victoire éclair des américains sur Saddam Hussein fin février 1991 et se propose de revenir sur l’attitude parfois ambivalente de la France vis-à-vis de ce conflit.

Scalp a donc pas mal de choses intéressantes à raconter … peut-être même un peu trop pour ne pas s’égarer légèrement en chemin, donnant parfois l’impression d’un produit bancal, hésitant entre le polar, le drame intimiste et- dans sa dernière partie – le film de casse (financier, en l’occurrence) à la Ocean’s eleven (ou presque). En outre, afin de ne pas se couper du large public auquel il se destine, Scalp recourt parfois à des raccourcis scénaristiques, facilités et séquences pesamment didactiques qui décrédibilisent quelque peu son propos général. Des fautes d’écriture d’autant plus regrettables qu’à côté de cela, les auteurs parviennent assez brillamment à nous faire comprendre – progressivement, au fil des épisodes – comment fonctionne le petit monde des traders et leur terrain d’affrontement : « le pit ».

Côté réalisation, les quatre premier segments portent bien la griffe de leur réalisateur, Xavier Durringer, avec une camera très attentive au jeu des acteurs, un ton très « naturel » en apparence. La seconde partie, elle, est mise en scène de façon plus classique, plus efficace peut-être aussi.

Enfin, niveau interprétation, entourée d’une bonne partie de la « bande » à Durringer, Laure Marsac s’impose joliment dans un personnage à la crédibilité pourtant discutable sur le papier.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires














Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.09723 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009