SNOW FALLING ON CEDARS (1999)

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Manu le 10/10/2016 à 14:34

Réalisé par Scott Hicks
Avec Ethan Hawke, Yûki Kudô, Max Von Sydow, Rick Yune, Richard Jenkins.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 07min.
Année de production : 1999
Titre français : La Neige tombait sur les cèdres
Musique : James Newton Howard

Sortie Cinéma France : 03/05/2000
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique SNOW FALLING ON CEDARS (1999)

Avis rédigé par Manu | le 10/10/2016. | Note : 3.0

Snow falling on cedars se situe dans filmographie de l’australien Scott Hicks entre le biopic oscarisé Shine et Hearts in Atlantis, adaptation d’une nouvelle de Stephen King. Coproduit par Frank Marshall, le film adapte le best-seller éponyme de David Guterson originellement publié en 1994. Il est écrit par Hicks lui-même et Ronald Bass, précédemment scénariste des hits Rain Man et Dangerous minds, et a obtenu une nomination à l’oscar pour sa photographie en 2000.

Scott Hicks sort l’artillerie lourde avec ce drame historique / film de prétoire calibré sur mesure pour cérémonie des oscars et autre prestigieuse soirée de remise de prix. Film par ailleurs marqué du sceau d’un échec tout autant critique que commercial qu’il ne méritait pas vraiment. Car si ce Snow falling on cedars demeure par certains aspect un brin agaçant dans la haute estime qu’il semble avoir de lui-même, estime par ailleurs sans corrélation avec le peu d’audace qu’affiche son récit, classique dans le moins bon sens du terme, le résultat parvient malgré tout à séduire par moment, jusque dans ses démesurés excès de confiance.

L’ensemble se démarque ainsi la déplaisante grosse machine à oscars sans âme dans le lyrisme quelque peu exacerbé de certaines séquences, le soin minutieux porté par la mise en scène à l’atmosphère particulière de cette petite ville portuaire. Une mise en scène qui se voit incontestablement tirée vers le haut par la photographie de Robert Richardson et l’imposante partition musicale de James Newton Howard, annonçant par moment cette autre grande réussite de sa carrière qu’est sa composition pour The Village.

Bref, un titre qui menace en permanence de s’effondrer sous le poids de ses grandes ambitions, mais tient malgré tout plutôt bon la barre jusqu’au bout, s’avérant, au bout du compte, moins académique qu’il n’y parait. Mais bon : Pas léger, léger quand même…

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