SWEET NOTHING IN MY EAR (TV) (2008)

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Manu le 01/09/2011 à 21:23

2.9

Réalisé par Joseph Sargent
Avec Jeff Daniels, Marlee Matlin, Ed Waterstreet, Phyllis Frelich, Rosemary Forsyth.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2008
Titre français : Un Coeur à l'écoute.
Musique : Charles Bernstein

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

3.0

Critique SWEET NOTHING IN MY EAR (TV) (2008)

Avis rédigé par Manu | le 01/09/2011. | Note : 2.8

Soixante-neuvième et - à ce jour - dernier film du vétéran du petit écran américain Joseph Sargent, Sweet nothing in my ear aborde un sujet déjà traité par le cinéaste dans les années 80, via le téléfilm Love is never silent : la surdité. Toutefois, contrairement à ce dernier, qui suivait le parcours d’une jeune femme prenant en charge ses parents sourds, Sweet nothing in my ear se place cette fois du côté des parents chargés de veiller au bien-être de leur enfant sourd, et plus précisément de choisir d’équiper ou non leur enfant d’un implant cochlear, destiné à lui permettre de retrouver une partie de son audition.

En vieux pro de ce type de mélodrame médical, genre communément et ironiquement surnommé outre-Atlantique « the disease of the week movie », Joseph Sargent sait comment éviter les nombreux pièges tendus par ces histoires based on fact lourdement dialoguées et généralement calibrées pour un public moyennement regardant « de ménagères ». Sa technique : rester sobre et digne en s’appuyant sur des interprètes connaissant à fond leur métier comme Jeff Daniels ou sachant exactement de quoi ils parlent comme Martlee Matlin, la star des comédiens muets, ou Ed Waterstreet, acteur lui aussi muet, par ailleurs déjà présent dans Love is never silent.

Au final, rien de renversant, Sweet nothing in my ear ne propose probablement pas d’enjeux scénaristiques suffisamment forts pas durablement marquer les esprits. Et l’on eut sans doute préféré que Joseph Sargent close sa carrière sur un opus un peu plus marquant - car à 86 ans il n’est pas certain qu’il reprenne un jour le chemin des studios. Mais cette dernière œuvre témoigne au moins d’un joli et classique savoir-faire mixant intelligemment humilité et efficacité. Soit, finalement, une combinaison caractérisant on ne peut mieux le style Sargent.

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