THE BALLAD OF TAM LIN (1970)

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Manu le 14/10/2010 à 14:52

2.5

Réalisé par Roddy McDowall
Avec Ava Gardner, Ian McShane, Cyril Cusack, Stephanie Beacham, Sinead Cusack.
Film anglais
Genre : Drame.
Durée : 1h 46min.
Année de production : 1970
Titre français : Tam Lin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique THE BALLAD OF TAM LIN (1970)

Avis rédigé par Manu | le 14/10/2010. | Note : 2.5

Unique réalisation de l’acteur Roddy McDowall tirant son titre et son sujet d’une ancienne balade / légende écossaise, The Ballad of Tam Lin rentre indubitablement dans la catégorie « curiosité cinématographique d’une autre époque », dans laquelle les idées séduisantes et bons moments côtoient les grosses maladresses et séquences ne fonctionnant tout simplement pas. Parmi les choses à retenir, signalons une distribution solide menée par le ténébreux Ian McShane, au jeu dont on ne louera jamais assez l’impressionnante intensité, et une Ava Gardner idéalement castée en diva perdant de son aura auprès des hommes, rôle miroir de sa position alors déclinante de star du Golden age d’Hollywood. Le film se distingue également par sa réalisation très agréablement (mais pas trop, non plus) stylisée, forcement (vu l’époque) très psyché dans ses effets, sa classieuse photographie, ses superbes décors extérieurs écossais et son excellente bande originale (signée Stanley Myers). Le final nocturne, tourné en studio et flirtant sévèrement dans son ambiance avec l’épouvante, est également un joli moment en terme de mise en scène pure.

Malheureusement, vu dans son ensemble, The Ballad of Tam Lin demeure aussi, et avant tout, une oeuvre boiteuse, au ton incertain, aux dialogues parfois pesamment littéraires, et, d’une façon générale, à l’écriture et à la réalisation appuyant bien trop lourdement l’aspect allégorique d’une intrigue pensée comme une fable au prix de séquences frôlant par moment le ridicule. A noter que le film fut remonté par son distributeur américain à l’époque de sa sortie dans le but d’accentuer l’aspect fantastico-horrifique de celui-ci. Ce qui ne dû probablement pas arranger les choses.

A réserver donc prioritairement aux amateurs de verts pâturages écossais bien mis en valeur et d’effets de mise en scène psychédéliques.

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