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THE CHANT OF JIMMIE BLACKSMITH (1978)

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Manu le 13/06/2012 à 14:45
3.8
Réalisé par Fred Schepisi
Avec Tommy Lewis, Ray Barrett, Jack Thompson, Angela Punch McGregor, Peter Carroll.
Film australien
Genre : Drame historique
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1978
Musique : Bruce Smeaton

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8



 Critique THE CHANT OF JIMMIE BLACKSMITH (1978)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.8
Adaptation du roman éponyme de Thomas Keneally publié en 1972, The Chant of Jimmie Blacksmith est le second long métrage de l’australien Fred Schepisi. Malgré un accueil critique très favorable, une présentation à Cannes en 1978 et plusieurs récompenses dans son pays d’origine, cet inédit en salles chez nous fut un échec commercial en son temps. Le film s’inspire d’évènements réels survenus au tout début du vingtième siècle, alors que les diverses colonies australiennes étaient en passe de se fédérer et accéder à l’indépendance. The Chant of Jimmie Blacksmith marque par ailleurs les débuts à l’écran de l’acteur aborigène Tommy Lewis, remarquable dans le rôle central de ce natif déchiré entre ses racines et son éducation chrétienne, à l’occidentale.

Comme beaucoup de films de la vague australienne des années 70, The Chant of Jimmie Blacksmith est un film qui ne donne pas dans le compromis, un film très dur, terrible même dans sa dénonciation de la misérable condition aborigène de cette époque et sa description du travail d’annihilation de cette culture par l’homme blanc, travail qui, dans le cas présent, va lui revenir en pleine face.

Certains reprocheront peut-être à Schepisi, également auteur du scénario, d’avancer plus à découvert que d’habitude, en soulignant clairement la portée sociale de son sujet. The Chant of Jimmie Blacksmith est par conséquent une œuvre simple, plus attendue dans le discours que, par exemple, son précédent The Devil’s playground. Néanmoins, face à un sujet aussi fort, aussi important, ce choix d’un relatif classicisme – je dis « relatif » car, au-delà de la narration linéaire, il y a tout de même quelques séquences qui, sans jeu de mots, tranchent avec ce qu’offrent généralement ce type de cinéma humaniste – s’avère probablement l’un des plus avisés qui soient.

Une réussite de plus pour Fred Schepisi, ainsi que très probablement l’un des films australiens à retenir de la période cinématographique 70.


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