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THE NIGHTCOMERS (1971)

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Léo le 01/05/2013 à 16:14
3.8
Réalisé par Michael Winner
Avec Marlon Brando, Harry Andrews, Stephanie Beacham, Thora Hird, Verna Harvey.
Film Américain
Genre : Drame
Durée : 1h 36min
Année de production : 1971
Titre français : Le Corrupteur
Musique : Jerry Fielding

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8



 Critique THE NIGHTCOMERS (1971)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.8
The Nightcomers se situe dans la filmographie de l’anglais Michael Winner entre deux westerns, Lawman avec Burt Lancaster et Chato’s land, première association du cinéaste avec l’acteur Charles Bronson. Il s’agit là d’une préquelle non officielle - on pourrait presque parler de spin-off également - au roman d’Henry James « The Turn of the screw », et par extension à sa plus célèbre adaptation cinématographique, The innocents, le film s’achevant là où débute le classique de Jack Clayton.

Encore un Winner longtemps négligé par la critique dont il me semble que l’on redécouvre redécouvrir la vénéneuse personnalité. The Nightcomers se réclame distinctement du cinéma d’épouvante gothique anglais, mais dans sa formule sans artifice horrifique (chauve-souris, vampire et tout le toutim), intégralement psychologique ou presque. Ou comment un couple de domestiques, formé d’un palefrenier rustre et d’une perceptrice émotionnellement déséquilibrée, pervertissent plus ou moins consciemment le mental de deux enfants psychologiquement fragiles, pour ensuite devenir leurs marionnettes jusqu’à l’inévitable tragédie.

L’œuvre n’est pas parfaite. A la fois fascinant et un peu over the top, le jeu de Marlon Brando peut éventuellement faire débat, et le dernier quart du récit souffre d’un côté un peu précipité - défaut commun à pas mal de films de Winner, adepte de l’épilogue abrupt – qui tranche avec la solidité du reste de la narration. Mais il en va ainsi de l’ensemble du cinéma de son réalisateur, dans lequel le pire laisser-aller peut aisément côtoyer le meilleur, parfois au sein d’un même film d’ailleurs.

Imparfait donc, mais extrêmement trouble et passionnant dans le discours, en plus d’être un régal pour les yeux – la photo automnale de Robert Paynter est vraiment superbe – et les oreilles, Jerry Fielding signant une impressionnante composition classique, sans aucun doute l’un des sommets de sa carrière.

Un titre incontournable dans l’inégale filmographie de son auteur, à condition d’apprécier son style coup de poing pas toujours au-dessus de la ceinture...


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