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THE PAWNBROKER (1964)

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Manu le 10/01/2017 à 09:23
3.7
Réalisé par Sidney Lumet
Avec Rod Steiger, Geraldine Fitzgerald, Brock Peters, Jaime Sanchez, Thelma Oliver.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 56min.
Année de production : 1964
Titre français : Le prêteur sur gages
Musique : Quincy Jones

Sortie Cinéma France : 10/01/1968
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7



 Critique THE PAWNBROKER (1964)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.7
Situé dans l’œuvre de Sidney Lumet entre son adaptation fleuve d’Eugene O’Neill, Long day’s journey into night, et le suspense d’anticipation Fail-safe, The Pawnbroker est l’adaptation du roman éponyme d’Edward Lewis Wallant originellement publiée en 1961. Le film est coécrit par l’homme de télévision Morton Fine, qui collaborera ultérieurement au Next man de Richard C. Sarafian. Il marque en outre la première collaboration (sur 5) entre Lumet et le compositeur / arrangeur / producteur musical Quincy Jones.

« Comment et pourquoi créons-nous nos propres prisons ? ». Ainsi Sidney Lumet définissait-il la question au centre de ce premier film hollywoodien se penchant frontalement sur le traumatisme des rescapés de l’Holocaust. Une interrogation exposée avec beaucoup d’acuité du côté de la réalisation, qui nous concocte une atmosphère souvent suffocante suggérant brillamment d’enfermement / combat mental de son personnage central.

On notera en particulier le flair avec lequel le cinéaste exploite ses extérieurs new yorkais (voir la séquence pré-générique dans le jardin du pavillon de banlieue ou la scène sur le balcon au dessus de la gare de triage, qui distille subtilement le malaise) et le brio visuel / sonore de la cauchemardesque séquence du métro, dont le découpage ne va pas sans évoquer, avec 25 ans d’avance, certains passages de The Jacob’s ladder.

Reste cependant que l’interprétation et l’écriture m’ont semblé avoir pris un léger petit coup de vieux. Les interprétations délivrées par Rod Steiger et Jaime Sanchez flirtent en effet de près avec le cabotinage tandis que le récit parait aujourd’hui très classique dans cheminement.

Un film remarquable donc, très audacieux pour l’époque, dans lequel la forme épouse parfaitement le fond, mais qui n’atteint toutefois pas les plus hautes cimes de l’œuvre de Lumet.


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