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THEY SHOOT HORSES, DON'T THEY? (1969)

(1) critique (2) commentaires
Manu le 12/05/2016 à 19:45
4.1
Réalisé par Sydney Pollack
Avec Jane Fonda, Michael Sarrazin, Susannah York, Gig Young, Bruce Dern.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 09min.
Année de production : 1969
Titre français : On achève bien les chevaux
Musique : Johnny Green (1)

Sortie Cinéma France : 02/09/1970
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.1



 Critique THEY SHOOT HORSES, DON'T THEY? (1969)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.1
They shoot horses, don’t they? est la cinquième réalisation « officielle » de Sydney Pollack. Adaptation du roman éponyme d’Horace McCoy initiallement publié en 1935, le film marque la première collaboration du cinéaste avec l’actrice Jane Fonda, que celui-ci retrouvera 10 ans plus tard sur un autre film de « chevaux », The Electric horseman. Le film reçu 9 nominations à l’oscar en 1970 pour une seule récompense au final, revenant à Gig Young dans la catégorie « meilleur second rôle masculin ».

Premier grand classique de la filmographie de Sydney Pollack, They shoot horses, don’t they? Reste à juste titre un incontournable du cinéma américain de son époque. Toutefois, si l’œuvre mérite sans doute d’être inscrite au catalogue des titres phares de ce que l’on nommera plus tard le mouvement du Nouvel Hollywood, elle me semble surtout se distinguer comme la plus audacieuse de toutes les réussites de son auteur, dont la noirceur intégrale et forte tendance à l’abstraction métaphorique frappe plus encore aujourd’hui, au regard de ce que nous proposera ensuite Sydney Pollack.

Très éloigné de l’œuvre consensuelle que son envieux statut de classique et sa poignée de nominations aux oscars pouvaient éventuellement laisser craindre, They shoot horses, don’t they? épate donc en premier lieu à travers sa radicalité et modernité avec laquelle l’écriture et la mise en scène gèrent son formidable sujet.

Et puis difficile également de ne pas se confondre en éloges face à l’interprétation, la plus mémorable demeurant certainement celle de Gig Young, en grand manitou cruel et désabusé, animateur plus mort que vivant de ce sinistre jeu de dupes.

Puissant dans la forme, universel et intemporel dans le discours : un vrai grand film (même si, je le confesse, trop sombre à mon goût pour que je le classe tout en haut de top Pollack).


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