WELCOME HOME, SOLDIER BOYS (1971)

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Manu le 17/01/2016 à 19:57

3.3

Réalisé par Richard Compton
Avec Joe Don Baker, Paul Koslo, Alan Vint, Elliott Street, Jennifer Billingsley.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1971
Musique : Ronee Blakley

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique WELCOME HOME, SOLDIER BOYS (1971)

Avis rédigé par Manu | le 17/01/2016. | Note : 3.3

Welcome home, soldier boys est le troisième long métrage signé par l’américain natif de Philadelphia Richard Compton. Le film est écrit par le scénariste - principalement de télévision - Gordon Trueblood, futur collaborateur de Lee H. Katzin sur les œuvres télévisuelles The Bastard et Terror out of the sky. Il marque par ailleurs la première apparition sur grand écran, créditée au générique, du légendaire second rôle Geoffrey Lewis.

Onze ans avant ce dernier, Welcome home, soldier boys raconte virtuellement la même histoire que First Blood. Ou comment le vétéran revenu du Vietnam, devenu paria vagabond inadapté à la société qui l’entoure, ramène dans ses bagages le conflit sur le sol américain. L’œuvre est certes moins flamboyante, moins impressionnante en termes d’action que le désormais classique cinématographique de Ted Kotcheff, mais elle récupère des points au niveau de l’authenticité. Pas de fioriture en effet du côté de la mise en scène, que l’on sent investie du devoir de dénonciation de la mauvaise conscience américaine, à une époque où, rappelons-le, le conflit vietnamien n’avait pas encore trouvé son douloureux épilogue.

Optant avec succès pour une ambiance de « ballade désenchantée » jusqu’à l’explosion de violence finale, Welcome home, soldier boys vaut également le coup d’œil pour son casting de vraies gueules de cinéma ayant marquées leur époque (Joe Don Baker, Paul Koslo, Geoffrey Lewis, Billy Green Bush).

Un petit film certes, un peu lâche côté rythme, à l’écriture sans doute un brin « rustre », mais néanmoins passionnant et précieux dans ce qu’il nous raconte aujourd’hui de l’Amérique d’alors.

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