EFFROYABLES JARDINS (2003)

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Manu le 28/11/2012 à 19:21

2.6

Réalisé par Jean Becker
Avec Jacques Villeret, André Dussollier, Thierry Lhermitte, Benoît Magimel, Suzanne Flon.
Film français
Genre : Drame, guerre
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2003
Musique : Zbigniew Preisner

Sortie Cinéma France : 26/03/2003
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

2.7

Critique EFFROYABLES JARDINS (2003)

Avis rédigé par Manu | le 28/11/2012. | Note : 2.5

Effroyables jardins est le neuvième long métrage de fiction de Jean Becker. Coécrit par Jean Cosmos - qui retravaillera avec Becker sur son film suivant, Dialogue avec mon jardinier – Guillaume Laurant, scénariste du Fabuleux destin d’Amélie Poulain, et Jean Becker lui-même, le film est une adaptation partielle du roman éponyme de Michel Quint publié en 2000. Il s’agi enfin de la troisième collaboration entre le cinéaste et l’acteur Jacques Villeret après Les Enfants du marais en 1999 et Un Crime au paradis en 2001.

Becker, qu’on aime ou pas, on doit bien lui reconnaitre une petite patte visuelle personnelle, très carte postale / publicité pour camembert, et une relative constance dans le cadre géographique investi par ses films. Soit la France d’en bas, celle des gens simples, plein de bon sens, qui aiment à glander avec leurs potes au bistrot du coin. Ces quelques éléments récurrents n’en font pas un grand auteur, mais disons qu’il a le mérite d’avoir un univers bien à lui.

Effroyables jardins ne bouscule pas ce folklore établi. C’est bourré de clichés, ça repose sur des numéros d’acteur un peu trop bien rôdés pour que l’on marche à fond, mais c’est aussi, pour un produit français, un travail un peu plus soigné que la moyenne dans la forme et jamais foncièrement désagréable à suivre. La partie centrale - celle du « trou » - est même plutôt réussie, naviguant assez adroitement humour, gravité et insolite. Un passage en tout cas nettement plus convaincant que le laborieux épisode « Premiers pas dans la résistance » qui précède, aux gags très « 7eme compagnie », ou l’insistant final tire-larme.

Maintenant, pour ceux qui cherchaient là un grand film sur l’absurdité de la guerre, il faudra quand même aller voir ailleurs.

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