THE KNICK (SEASON 2 - TV) (2015)

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Manu le 24/05/2016 à 21:48

4.2

Réalisé par Steven Soderbergh
Avec Clive Owen, André Holland, Jeremy Bobb, Eve Hewson, Michael Angarano.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Drame
Durée : 9h 10min. environ
Année de production : 2015
Musique : Cliff Martinez

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.2

Critique THE KNICK (SEASON 2 - TV) (2015)

Avis rédigé par Manu | le 24/05/2016. | Note : 4.2

10 épisodes d’un peu moins d’une heure constituent cette seconde et semble-t-il dernière saison de la série The Knick, sur laquelle Steven Soderbergh officie une fois de plus comme réalisateur, directeur de la photographie, monteur et producteur exécutif. A l’écriture, on retrouve le duo de scénariste Jack Amiel et Michael Begler, remplacé le temps de deux épisodes par Steven Katz, précédemment scénariste de l’intéressant Wind chill de Gregory Jacobs, collaborateur de longue date de Soderbergh.

La crème de la crème de la télévision américaine du moment… du moins pour le peu que j’en connais. La première saison The Knick m’avait notamment impressionné dans son écriture et son identité visuelle d'une richesse et homogénéité rare pour une série télé. Et cette seconde saison maintient fièrement la barre qualitative au même niveau. Soit 10 épisodes captivants, rivalisant d’intelligence et d’intensité tant côté scénarios que mise en scène pour évoquer encore une fois l’Homme moderne et son insatiable appétit de progrès masquant difficilement une part de folie auto-destructive, à travers la noire description d’une époque dite de grandes avancées médicales et technologiques.

10 épisodes brillantissimes à tous les niveaux donc, dans lesquels l’humour souvent grinçant côtoie l’abject, et la bêtise crasse les plus nobles sentiments, tout cela sans jamais tomber dans la facilité comme en témoigne brillamment l’épisode final, laissant une bonne partie de ses protagonistes se perdre dans la duplicité, la compromission, la fuite ou le renoncement.

Bref, du Soderbergh au sommet de sa forme, tout comme l’était déjà la première saison de The Knick, l’ensemble constituant sans nul doute l’une des pièces maitresse de sa filmographie.

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