THE LAST PICTURE SHOW (1971)

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Manu le 25/04/2017 à 19:03

Réalisé par Peter Bogdanovich
Avec Timothy Bottoms, Jeff Bridges, Cybill Shepherd, Ben Johnson, Ellen Burstyn.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 58min.
Année de production : 1971
Titre français : La Dernière séance

Sortie Cinéma France : 14/04/1972
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0

Critique THE LAST PICTURE SHOW (1971)

Avis rédigé par Manu | le 25/04/2017. | Note : 4.0

The Last picture show est le troisième long métrage cinématographique de fiction du new yorkais Peter Bogdanovich. Le film adapte le roman semi-autobiographique éponyme de Larry McMurtry originellement publié en 1966. Il a reçu deux oscars en 1972, revenant à Cloris Leachman et Ben Johnson, respectivement dans les catégories meilleur second rôle féminin et meilleur second rôle masculin et connaitra une suite en 1990, intitulée Texasville. The Last picture show marque par ailleurs les débuts à l’écran de Randy Quaid, Cybill Shepherd et Sam Bottoms.

Classique du nouveau cinéma américain, The Last picture show relève indiscutablement de la franche réussite. On tient en effet là un film fonctionnant parfaitement à plusieurs niveaux, dans lequel tout s’emboite idéalement. La sensibilité européenne de l’œuvre, passant par une approche nuancée des personnages, une maitrise exemplaire du non-dit et l’importance accordée au contexte socio-historique du récit s’accompagne d’un très bel hommage au cinéma américain des années 40-50.

La forme n’est évidemment pas en reste –superbe photographie noire et blanche de Robert Surtees, remarquable reconstitution de l’Amérique rurale du début des années 50 - ni l’interprétation bien sûr, témoignant d’entrée de jeu d’un flair incontestable - presque providentiel même - dans l’élaboration du casting. Tous les acteurs sont épatants ici, de Sam Bottoms en gentil arriéré à Cybill Shepherd en nymphette garce à croquer en passant par Cloris Leachman et, bien évidemment, Ben Johnson, dans un magnifique et référentiel contre emploi. Son ombre semble d’ailleurs sur tout le film alors qu’il occupe à l’écran à peine 10 minutes de temps de présence.

Bref, un film qui tape dans le mille, thématiquement riche, instantanément touchant, mémorable tant dans ses images que son interprétation.

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