PRINCE OF CENTRAL PARK (2000)

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Manu le 11/02/2024 à 18:43

2.1

Réalisé par John Leekley
Avec Kathleen Turner, Danny Aiello, Cathy Moriarty, Frankie Nasso, Harvey Keitel.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2000
Musique : Theodore Shapiro

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1

Critique PRINCE OF CENTRAL PARK (2000)

Avis rédigé par Manu | le 11/02/2024. | Note : 2.1

Première réalisation du scénariste de télévision John Leekley, Prince of Central Park est la transposition à l’écran de pièce musicale écrite et composée par Evan H. Rhodes, Don Sebesky et Gloria Nissenson, elle-même adapté du roman « The Prince of Central Park » de Rhodes, publié en 1974. Notons qu’une première adaptation (du roman) avait été signée pour le petit écran en 1977, par le cinéaste canadien Harvey Hart.

Une affiche plutôt séduisante sur le papier, surtout si l’on replace l’œuvre au sein de la production US du tournant des années 2000, époque où ses 3 interprètes principaux possédaient encore une certaine cote auprès de la critique et du public un brin averti. Et pourtant je ressors franchement peu convaincu de ce curieux mélodrame aux allures de fable contemporaine.

Certes Kathleen Turner, Danny Aiello et Harvey Keitel n'ont pas à rougir de leurs prestations, tandis que Jerry Orbach se révèle hors concours, ne faisant curieusement que passer (une seule scène de moins d'une minute).Mais, à côté de ces quelques solides prestations, l’ensemble manque désespérément de style, d'idées dans la réalisation, et j'ai trouvé le jeune acteur principal franchement mauvais.

Après, il est vrai qu'il n'est pas aidé par l'écriture, bien balourde, avec ses vilains caricaturaux, ses révélations qui n'en sont pas et sa peu convaincante tentative d'enrober l'ensemble d'une petite touche de fantastique via le personnage d'Harvey Keitel.

Au final, s’il me fallait retenir quelque chose de cette œuvre bien intentionnée mais par trop naïve et maladroitement lacrymale, j’opterai sans beaucoup d’hésitations pour le joli petit score orchestral de Theodore Shapiro, composé dans la foulée de celui, plus réussi encore, du State and main de David Mamet.

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