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THE PURSUIT OF HAPPINESS (1971)

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Manu le 05/12/2012 à 18:59
3.7
Réalisé par Robert Mulligan
Avec Michael Sarrazin, Barbara Hershey, Arthur Hill, Ruth White, E.G. Marshall.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1971
Musique : Dave Grusin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7



 Critique THE PURSUIT OF HAPPINESS (1971)



Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.7
The Pursuit of happiness se situe dans l’œuvre de Robert Mulligan entre deux de ses travaux les plus renommés, d’un coté l’étrange - et remarquable - western /survival The Stalking moon et de l’autre le classique Summer of ’42, peut-être le plus gros succès public de son auteur. Le film qui nous intéresse ici est une adaptation du roman éponyme de Thomas Rogers publié en 1968.

Ce titre relativement oublié dans la filmographie de Robert Mulligan n’a pas spécialement bonne réputation. Reviennent souvent dans les critiques proférées à son encontre la prétendue aphasie de son personnage principal, nuisant apparemment grandement à l’implication du spectateur dans le film, et le manque d’orientation claire de l’intrigue, laquelle flirte en effet avec plusieurs genres (drame, politique, suspense de prétoire) et part régulièrement dans des directions assez inattendues. Certes, je ne rejette pas en bloc ces critiques. Le héros de cette Pursuit of happiness est en effet d’un genre un peu spécial, pouvant paraitre étonnamment passif face aux nombreuses épreuves qu’il traverse, et le film surprend dans sa construction d’humeur plutôt vagabonde.

Mais ce sont justement toutes ces caractéristiques, inconcevables aujourd’hui dans une production A hollywoodienne, qui font le sel et la force du film. L’intro, dans sa représentation un brin trop folklorique du mouvement contestataire hippie, fait pourtant légèrement peur, amenant le spectateur à redouter un truc bien kitsch. Mais Mulligan, en élargissant rapidement son sujet à une sorte de quête philosophique mettant en balance les notions de droit et de justice, d’engagement et de pragmatisme, évite savamment ce piège. Sorte de candide progressivement poussé à « prendre partie », à opter « pour ou contre » le système, le personnage central s’avère au contraire passionnant dans son hésitation perpétuelle, laissant constamment le spectateur dans l’expectative de ce qui va advenir de lui.

Passionnant et beaucoup plus ambitieux qu’il n’y parait, ce récit à l’épilogue parfait (et parfaitement seventies) bénéficie en outre de l’habituelle et extrême délicatesse de l’approche de Mulligan (qui semble d’ailleurs s’être assez éloigné du roman, celui-ci tenant apparemment davantage de la satire), qui n’impose rien et se contente d’observer sans juger.

Notons enfin que le film nous régale de la présence d’une toute mimi Barbara Hershey et d’une excellente bande musicale signée Dave Grusin et Randy Newman.


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