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UN BELLISSIMO NOVEMBRE (1969)

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Léo le 12/06/2014 à 15:06
2.8
Réalisé par Mauro Bolognini
Avec Gina Lollobrigida,Gabriele Ferzetti, André Lawrence, Paolo Turco.
Film italien, français
Genre : Drame
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1968
Titre français : Ce Merveilleux automne
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8



 Critique UN BELLISSIMO NOVEMBRE (1969)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.8
Adaptation du roman éponyme d’Ercole Patti originellement publié en 1967, Un Bellissimo novembre marque la seconde et dernière collaboration entre Mauro Bolognini et l’actrice Gina Lollobrigida après le sketch « Monsignor Cupido » issue de l’anthologie Le Bambole sortie en 1965.

Bolognini aurait semble-t-il déclaré n’être guère satisfait de ce titre quelque peu oublié au sein de sa riche filmographie. Un jugement auquel on ne peut qu’acquiescer à la découverte de l’œuvre en question (ou plus exactement de sa redécouverte, en ce qui me concerne).

Pourtant, curieusement, le sulfureux sujet abordé par le film - un amour interdit entre un adolescent et sa tante - de même que l’environnement social qu’il dépeint en filigrane – la grande bourgeoisie sicilienne - paraissaient tout à fait aptes à stimuler l’inspiration le réalisateur de Il bell’Antonio. Et il faut d’ailleurs reconnaitre que le film est, dans les à-côtés de son récit, plutôt convaincant. La description de cette grande famille bourgeoise arriviste et hypocrite semblant vivre en totale autarcie est ainsi brossée avec beaucoup de finesse et d'attention par le cinéaste.

En revanche, là où le film loupe le coche, c’est dans l’étude des personnages et l’analyse de leurs relations. Un Bellissimo novembre reste à la surface des choses. L’œuvre est froide, et l’on ne sent jamais le feu couver sous cette histoire d’amour un peu fou. Bref, on reste un peu à distance du récit et son noir final, qui aurait dû être poignant (et qui s’éloigne par ailleurs de celui du roman), nous laisse relativement de marbre.

Bref, pas inintéressant mais sans véritable vie. Fernando Di Leo avec La Seduzione, ainsi qu’Aldo Lado et sa Cugina, offriront finalement de bien plus satisfaisantes adaptation d’Ercole Patti, bien que moins ambitieuses en apparence.


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