MI VEDRAI TORNARE (1966)

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Manu le 07/12/2021 à 17:21

Réalisé par Ettore Maria Fizzarotti
Avec Gianni Morandi, Elisabeth Wu, Enzo Ceruscio, Nino Taranto, Enrico Viarisio.
Film italien
Genre : Musical
Durée : 1h 56min.
Année de production : 1966
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique MI VEDRAI TORNARE (1966)

Avis rédigé par Manu | le 07/12/2021. | Note : 2.0

Mi vedrai tornare est le sixième long métrage cinématographique d’Ettore Maria Fizzarotti. Comme les 5 précédents, celui-ci est produit par Gilberto Carbone et écrit par l’également réalisateur Giovanni Grimaldi. Enfin, il marque la quatrième collaboration du cinéaste avec l’acteur et comédien Gianni Morandi, qu’il retrouvera une cinquième et dernière fois, 2 ans plus tard, sur la romance musicale Chimera.

Pour qui a vu le triptyque consacré aux aventures sentimentales et professionnelles de Gianni Traimonti, double fictif du chanteur Gianni Morandi, peu, voire aucune surprise au programme de cet épisode bonus mettant néanmoins en scène un tout nouveau personnage, Gianni Aleardi, jeune militaire rattaché à la marine italienne, poussant bien évidemment la chansonnette de temps à autre.

Comme ses prédécesseurs, Mi vedrai tornare est une œuvre aux antipodes du cinéma pratiqué à la même époque par Germi, Monicelli ou Risi, sans même parler de Bertolucci ou Pasolini. On ne cherche donc pas à bousculer l’ordre établi ici, mais bel et bien à le célébrer, ce qui ne manquera pas d’en agacer plus d’un. Et cela d’autant plus que la forme elle-même ne se distingue pas par son audace folle.

Maintenant, si l’on est d’humeur à encaisser la naïveté et l'extrême conformisme de cette petite romance à l’eau de rose, vision d’une Italie des 30 glorieuses finalement tout aussi pertinente, à sa façon, que celles offertes au même moment par les grands cinéastes précités, ou que l’on souhaite compléter sa connaissance de la monumentale œuvre morriconnienne - quelque part trait d’union entre tous les cinémas transalpins de cette période - Mi vedrai tornare se présente, à défaut d'autre chose, pour le passionné de cinéma italien, comme une intéressante occasion d'en explorer l'une des branches les moins connues de par chez nous.

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