TESTIMONE OCULARE (TV) (1990)

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Manu le 04/07/2011 à 00:09

Réalisé par Lamberto Bava
Avec Barbara Cupisti, Stefano Davanzati, Alessio Orano, Giuseppe Pianviti, Mary Sellers.
Téléfilm italien, français
Genre : Thriller
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1990
Titre français : Témoin oculaire
Musique : Simon Boswell

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique TESTIMONE OCULARE (TV) (1990)

Avis rédigé par Manu | le 04/07/2011. | Note : 2.0

Co-production entre la Reteitalia et notre défunte Cinq nationale période Berlusconi, Testimone oculare offre à Lamberto Bava l’occasion de revisiter l’un des genres phare du cinéma de genre italien : le giallo. Une façon de marcher sur les traces de son père Mario, généralement tenu comme l’un des inventeurs, 18 ans plus tôt, du genre, via sa Fille qui en savait trop.

Co-écrit par Giorgio Stegani et Massimo De Rita, soit 2 vétérans de l’écriture qu’on a connu plus inspiré en d’autres occasions, Testimone oculare s’applique à suivre une mécanique scénaristique bien huilée, en tout point fidèle aux classiques du genre giallo. A cette seule différence près que l’identité de l’assassin nous est ici révélée dès le départ. Un pari risqué en termes de gestion du suspense et une incartade sur laquelle on aurait aisément fermé les yeux si, en contrepartie, Lamberto Bava possédait le génie créatif de son papa, lequel était capable de composer avec les scripts les plus attendus ou bas de gamme.

Malheureusement, Lamberto officie plutôt dans la catégorie besogneux bien intentionné mais dépourvu d’idée, voir de talent tout court. Par conséquent, face à un script aussi moyen, mais également face à des acteurs aussi limités et une production design aussi repoussante - ambiance vulgos/bling-bling fin eighties assurée pour ceux qui accrochent - Bava fils s’incline rapidement et emballe son affaire à la sauvette, grossièrement, en s’égarant parfois dans d’embarrassants hommages (les handicapés se rebellant contre le vilain de l’histoire, à la façon du Freaks de Browning).

Pas très recommandable, en résumé, malgré de louables ambitions..

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