UNDERWOLD: AWAKENING (2012)

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Manu le 10/05/2012 à 10:22

1.8

Réalisé par Marlind & Stein
Avec Kate Beckinsale, Stephen Rea, Michael Ealy, Theo James, Charles Dance.
Film américain
Genre : Fantastique, épouvante
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2012
Titre français : Underwold : Nouvelle ère
Musique : Paul Haslinger

Sortie Cinéma France : 08/02/2012
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.6

2.0

1.5

Critique UNDERWOLD: AWAKENING (2012)

Avis rédigé par Manu | le 10/05/2012. | Note : 1.6

Quatrième volet de la franchise des Underwold, Underwold: awakening est le second film tourné sur le continent nord-américain par le duo suédois Marlind & Stein après Shelter en 2010. Le film est coproduit et coécrit par le réalisateur des deux premiers volets, Len Wiseman, accessoirement mari de Kate Beckinsale à la ville.

Premier truc qui me chiffonne : Underwold: awakening est semble-t-il l’opus le plus couteux de la franchise à ce jour. Je veux bien croire que les effets spéciaux, fort nombreux dans le cas présent, aient avalés une bonne partie du budget annoncé et que Kate Beckinsale ait monnayé ses services plus cher que la Rhona Mitra du précédent opus. Mais tout de même ! Le look général de l’œuvre fait un brin cheapos. J’ai d’ailleurs cru jusqu’au bout que le film avait été tourné en Europe de l’Est tant les auteurs rechignent à proposer de larges plans en extérieurs (même si, à la défense de ceux-ci, l’intrigue réclame davantage de séquences nocturnes pas forcement compatibles avec une mise en scène très aérées).

M’enfin, le résultat est que tout ça manque d’ampleur, de cachet également avec ses décors de parking souterrains, de laboratoires vides et de caches souterraines mille fois vus.

Autre soucis : l’intrigue. Les scénaristes se contentent de balancer 1 ou 2 idées indispensables à la relance de la mécanique, les enrobes de grosses scènes d’action - plutôt bien fichues, cela dit - et bouclent leur affaire fissa, en moins de 80 minutes. Technique suffisante pour maintenir à flot le série certes, mais très insuffisante pour rendre l’opus en question intéressant. Malgré leur extraordinaire destinée, les personnages demeurent désespérément fades et ne véhiculent, dans leur dualité homme/animal, aucun commentaire social ou autre, comme au bon vieux temps des films de vampire ou loup-garou de la RKO / Hammer.

Pas franchement ennuyeux - c’est déjà ça - mais d’un intérêt extrêmement limité en ce qui me concerne.

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