STEINER - DAS EISERNE KREUZ, 2. TEIL (1979)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 09/02/2012 à 09:29

1.8

Réalisé par Andrew V. McLaglen
Avec Helmut Griem, Michael Parks, Klaus Löwitsch, Richard Burton, Robert Mitchum.
Film allemand
Genre : Guerre
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1979
Titre français : La Percée d'Avranches
Musique : Peter Thomas

Sortie Cinéma France : 08/08/1979
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.8

Critique STEINER - DAS EISERNE KREUZ, 2. TEIL (1979)

Avis rédigé par Manu | le 09/02/2012. | Note : 1.8

Steiner – Das Eiserne kreuz, 2. Treil est la séquelle plus ou moins officielle du Cross of iron de Sam Peckinpah. Dans cette production 100 % allemande – le Peckinpah était quant à lui une coproduction germano-anglaise – le rôle du sergent Steiner, précédemment interprété par James Coburn, se voit repris par Richard Burton. Côté réalisation, une sorte de virage à 180° est effectué puisque le king des mavericks Sam Peckinpah cède sa place à Andrew V. McLaglen, grand admirateur du cinéma hollywoodien d’antan et – plus concrètement – yes man docile au service de qui veut bien l’employer.

Sans surprise, le résultat se situe à des années lumière de Cross of Iron, en termes d’audace, d’intensité dramatique ou encore d’authenticité. Avec ses décors en carton parte, ses quelques fragrants stock-shots (provenant pour l’essentiel de Cross of iron), ses péripéties rocambolesques et sa vision manichéenne de l’héroïsme guerrier – propre au cinéma de McLaglen - Steiner – Das Eiserne kreuz, 2. Treil a effectivement quelque chose de foncièrement anachronique, évoquant davantage une bande guerrière de seconde zone des années 50-60 qu’un virulent pamphlet anti-guerre comme son modèle.

Par ailleurs, Andrew V. McLaglen n’étant pas un grand directeur d’acteurs, loin s’en faut même, les quelques illustres interprètes réunis pour l’occasion n’élèvent pas franchement le niveau. Richard Burton semble un peu perdu la plupart du temps (il parait qu’il picolait pas mal sur le tournage), Robert Mitchum a l’air de s’en foutre royalement et – dans des cameo de prestige – Rod Steiger et Curd Jürgens assurent le minimum syndical.

Au final, le bilan n’est donc pas bien glorieux. Mise en image paresseuse, acteurs au radar, scénario au rabais ... Dieu merci, les opportunistes producteurs de cette médiocre bande nous ont épargnés un troisième volet des aventures du sergent Steiner !

Rechercher avec google