se connecter

SOLDAT BLANC (TV) (2014)

(1) critique (0) commentaire
Léo le 18/12/2014 à 09:35
3.6
Réalisé par Erick Zonca
Avec Emile Berling, Abraham Belaga, Mike Nguyen, Paul Spera, Clément Roussier.
Téléfilm français
Genre : Guerre, Historique
Durée : 2h 26min.
Année de production : 2014
Musique : Flemming Nordkrog

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique SOLDAT BLANC (TV) (2014)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Soldat blanc est le quatrième long métrage d’Erick Zonca en 15 ans. Coproduction Canal Plus filmée au Cambodge, l’œuvre est écrite par Zonca lui-même et Olivier Lorelle, scénariste d’Indigènes, Home ou encore de Two men in town.

Réalisateur franc-tireur, au parcours personnel comme professionnel atypique, semblant n’avoir jamais su ou chercher à capitaliser sur le succès de sa Vie rêvée des anges, titre phare du cinéma français de la fin des années 2000, Erick Zonca nous revient avec ce film sur la guerre d’Indochine portant clairement sa griffe très personnelle.

Probablement plus ambitieux que tout ce qu’a pu signer Zonca à ce jour, Soldat blanc aborde un sujet passionnant en appuyant là où cela fait mal. Le film offre une vision crue, particulièrement inconfortable, de cette guerre « sale », théâtre d’affrontement de deux idéologies antinomiques, évoquant en sus le délicat cas des soldats français ralliés à la cause vietminh. Les images fortes, souvent dérangeantes, se succèdent dans des décors naturels assez remarquablement exploités, et le film acquiert progressivement, sur sa la longue durée, un souffle certain, tout en conservant constamment un ton à part, une structure narrative surprenante.

Et c’est d’ailleurs un peu là que l’œuvre donne d’évidents signes de faiblesses, dans le caractère flottant de son écriture. Parcourant 3 ans de conflit (de 1946 à 1949), Soldat blanc suit en réalité, contrairement à ce laisse supposer son titre, deux trajectoires individuelles, à la fois antagonistes et complémentaires. Une belle idée certes, mais que les auteurs ont du mal organiser de façon équilibrés. Le personnage de Cariou - le plus intéressant des deux - disparait ainsi presque intégralement de la seconde moitié de l’œuvre pour ne réapparaitre qu’à la fin, fin par ailleurs aussi frustrante que gonflée dans son côté abrupte, tranchante même, ai-je envie de dire (sans jeu de mots), évoquant en cela le rageant souvenir du final de Julia, précédente réalisation de Zonca.

Petite réserve également concernant la direction d’acteurs, assez déstabilisante dans la diction très moderne, et parfois un poil appuyée, à laquelle se soumettent les comédiens. Un choix qui m’a paru discutable, même si, encore une fois, cela renforce le caractère singulier, unique, du film.

Pas parfait donc, mais captivant et nettement au dessus du lot de production télévisée française.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques livres





Derniers commentaires





Salut l'artiste !



Critique cinema
2024 ans
M. Emmet Walsh
(0000-2024)

2.91









Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.11521 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009