IL TRONO DI FUOCO (1970)

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Léo le 26/07/2013 à 17:49

2.7

Réalisé par Jesús Franco
Avec Christopher Lee, Maria Rohm, Maria Schell, Leo Genn.
Film Espagnol, italien, allemand
Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 34min
Année de production : 1969
Titre français : Le Trone de feu
Musique : Bruno Nicolai

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique IL TRONO DI FUOCO (1970)

Avis rédigé par Manu | le 26/07/2013. | Note : 2.7

Ce vingt sixième long métrage de Jésus Franco est produit par l’anglais Harry Alan Towers, l’un de ses principaux « commanditaires » sur la période. Le plus célèbre et actif représentant de l’horreur érotique à l’espagnole semble avoir bénéficié ici d’un budget relativement confortable, ou plus exactement de moyens un peu plus importants que ceux lui étant généralement alloués. Quant à cette histoire de chasse aux sorcières dans l’Angleterre politiquement instable de la fin du dix septième siècle, elle semble surfer sur le récent succès du Witchfinder general de Michael Reeves avec Vincent Price.

On aurait pu croire qu’en bénéficiant d’une aisance financière relativement nouvelle pour lui, Franco se soit fait plaisir et ait pu enfin satisfaire quelques aspirations artistiques cachées. C’était probablement oublier le caractère farouchement libertaire de son cinéma. Et Il Trono di fuoco ne parvient finalement qu’à démontrer que l’œuvre de Franco ne tend à s’épanouir que dans l’expérimentation et le bricolage artisanal.

Ainsi, sans être un mauvais Franco - le réalisateur a réalisé moult bandes bien plus irregardables que celle-ci - l’ensemble s’avère relativement quelconque. On a en effet l’impression que le cinéaste s’ennuie poliment aux commandes de cette intrigue bien trop structurée, et seules quelques séquences éparses s’attardant sur les corps meurtris des prétendues sorcières du récit viennent nous rappeler qui est aux commandes de l’affaire.

Bref, malgré un casting plutôt séduisant, une bonne partition musicale du fidèle Bruno Nicolaï et un sujet prometteur, un petit Franco donc, sporadiquement inspiré.

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