BLOODY BIRTHDAY (1981)

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Léo le 17/03/2014 à 10:19

Réalisé par Ed Hunt
Avec Susan Strasberg, Elizabeth Hoy, Billy Jayne, Joe Penny, José Ferrer.
Film américain
Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1981
Titre français : Les Tueurs de l'éclipse
Musique : Arlon Ober

Sortie Cinéma France : 26/05/1982
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique BLOODY BIRTHDAY (1981)

Avis rédigé par Manu | le 17/03/2014. | Note : 2.0

Titre horrifique bis culte du début des années 80 et réalisation la plus connue de son auteur, Bloody birthday surfe à la fois sur la vague du slasher et celle du film d’enfant démoniaque à la The Omen. L’œuvre marque l’une des premières apparitions cinématographiques du futur « american ninja » Michael Dudikoff.

Bloody Birthday est l’un de ces titres qui, gamin, à l’étude approfondie de son affiche et synopsis, faisait fortement travailler mon imagination, me laissant entrevoir un sommet de l’épouvante sur pellicule. Découvert adulte, j’avais évidemment cruellement déchanté devant ce bidule fauché filmé comme un épisode de Whiz Kids (Les petits génies, en VF).

Et cette seconde vision, pour le seul plaisir de réactiver ce fantasme cinématographique de jeunesse, ne fait confirmer l’abysse séparant mon attente d’alors de la réalité. Bloody birthday est non seulement miteux en termes de moyens, mais sa confection frôle en outre dangereusement l’amateurisme.

La réalisation laisse ainsi passer moult raccords douteux. Idiot et invraisemblable de A à Z, le script amuse davantage qu’il ne génère l’épouvante, avec ses personnages plus gauches les uns que les autres, aux réactions souvent proches de l’absurde, sa bonne louche de nudité gratuite et ses quelques fumeuses considérations d’ordre astrologique. Coté interprétation, la seule chose choquante et/ ou mémorable à retenir des 3 prestations de nos tueurs en herbe est leur jeu d’acteur, proprement épouvantable. Quant à José Ferrer et Susan Strasberg, les deux guest stars du film, ils n’apparaissent guère plus de 2 minutes chacun à l’écran.

Bref, l’ombre de Greydon Clark plane définitivement sur ce navet artisanal suffisamment maladroit pour en devenir sympathique.

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