CROCODILE (2000)

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Manu le 29/09/2012 à 23:51

2.9

Réalisé par Tobe Hooper
Avec Mark McLachlan, Caitlin Martin, Chris Solari, D.W. Reiser, Julie Mintz.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2000
Musique : Serge Colbert

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique CROCODILE (2000)

Avis rédigé par Manu | le 29/09/2012. | Note : 2.9

Cette production Nu Image destinée au marché domestique est, après le mémorable Eaten alive, réalisé quelques 23 ans plus tôt, le second film de Tobe Hooper centré autour de cet éminent membre de la famille des reptiles aquatiques qu’est le crocodile. Il s’agit par ailleurs du premier des trois scénarios écrits par le futur réalisateur Adam Gierasch pour Tobe Hooper.

On ne va pas tenter de masquer l’évidence : Crocodile ne constitue pas l’un des sommets de l’œuvre très inégale de Tobe Hooper. Plutôt fauché sur les bords, visuellement pas très excitant et guère plus reluisant côté interprétation, le film n’affiche clairement pas un haut niveau d’ambition cinématographique. Bref, il semble ici bien loin, le temps des Massacre à la tronçonneuse, Eaten alive, Salem’s lot ou encore Poltergeist.

Et pourtant, si voir un ex-maître du genre horrifique comme Tobe Hooper en être réduit à œuvrer dans le registre du DTV bricolé à la va-vite à quelque chose de navrant, j’avoue avoir tout de même pris un certain plaisir à suivre cette toute petite bande DTV. D’une part parce que les scénaristes ont la riche idée de ne pas trop - voire pas du tout - prendre leur sujet au sérieux, d’autre part parce que, malgré tout, on retrouve bien la patte « crados » de Tobe Hooper, à travers le background socio-géographique de l’histoire - une Amérique rurale bien arriérée comme on l’aime - et la plupart des personnages secondaires, estampillés « affreux, sales et méchants ».

Alors évidemment, tout cela ne va pas chercher très loin, et l’on ne peut forcement pas crier à la réussite face à cet assemblage de péripéties au choix ineptes ou galvaudées, voire les deux à la fois. Mais disons que le résultat a tout de même un brin de caractère et, rien que pour cela, surpasse sans difficulté n’importe quelle production SyFy actuelle d’attaque animale.

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