IL MAESTRO DEL TERRORE (TV) (1988)

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Manu le 01/11/2011 à 09:56

Réalisé par Lamberto Bava
Avec Tomas Arana, Carole André, David Brandon, Virginia Bryant.
Téléfilm italien, français
Genre : Epouvante, suspense
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1988
Titre français : Le Maître de la terreur
Musique : Simon Boswell

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.0

Critique IL MAESTRO DEL TERRORE (TV) (1988)

Avis rédigé par Manu | le 01/11/2011. | Note : 1.0

Production télévisuelle franco-italienne de la « grande » époque de La Cinq, Le Maitre de la terreur marque la dixième collaboration de 2 figures importantes du cinéma de genre italien des années 80 : le réalisateur Lamberto Bava et le scénariste Dardano Sacchetti. Tout comme leur précédent La Casa con la scala nel buio, cette histoire de metteur en scène spécialisé dans l’épouvante, retenu prisonnier chez lui par un scénariste récemment remercié et son comparse, spécialiste des effets spéciaux, se veut à la fois un récit horrifique et une réflexion – parfois amusée - sur le genre fantastique-horreur censée nous révéler l’envers du décor cinématographique.

Un programme assez ambitieux pour un résultat malheureusement lamentable, à côté duquel même le fort peu stimulant La Casa con la scala nel buio fait figure de magistrale réussite. Que se soit dans sa partie « regard sur le petit monde du cinéma de genre » ou plus directement dans son intrigue à suspense, flirtant avec le genre rape and revenge, le film pousse tous les mauvais boutons et découragera sans doute le fan le plus hardcore de bisseries italiennes de cette époque.

Non content d’afficher un visuel d’une abyssale laideur, il multiplie en effet les situations d’un ridicule fini, pour la plupart dialoguées à l’emporte-pièce, et se voit définitivement cloué au pilori des échecs indéfendables par une interprétation catastrophiquement grimaçante (la fille du héros, qui semble avoir le même âge que son père, est proprement à gifler !). A ce niveau, seule la française, italienne d’adoption, Carole André parvient à conférer un semblant de professionnalisme à l’ensemble, mais sans toutefois parvenir à sortir l’ensemble du caniveau. Et s’il n'y a qu'une seule petite chose à sauver là-dedans, c’est peut-être le très honorable travail de Sergio Stivaletti sur les maquillages et effets spéciaux.

Bref, globalement une purge, qui devrait calmer pour un petit moment mon ardeur à égrener la filmographie de Lamberto Bava …

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