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LA CASA CON LA SCALA NEL BUIO (1983)

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Manu le 09/06/2011 à 22:03
2
Réalisé par Lamberto Bava
Avec Andrea Occhipinti, Anny Papa, Fabiola Toledo, Michele Soavi, Valeria Cavalli.
Film italien
Genre : Horreur
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1983
Titre français : La Maison de la terreur
Musique : Guido De Angelis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0



 Critique LA CASA CON LA SCALA NEL BUIO (1983)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.0
La Casa con la scala nel buio est le second long-métrage pour le grand écran de Lamberto Bava, fils du grand Mario. Le film est écrit par Elisa Briganti et Dardano Sacchetti, couple de scénaristes vedettes du cinéma bis italien des années 70-80 ayant collaboré avec les plus grands de l’époque dans ce domaine (Bava père, Fulci, Deodato, Lenzi, Margheriti, Argento).

Se réclamant autant du giallo que du slasher, le résultat lorgne de façon évidente du côté du fameux Ténèbres, signé un an auparavant par Argento. On sent, comme dans ce dernier, une volonté de proposer plusieurs niveaux de lecture au spectateur. L’intrigue mêle ainsi classique whodunit hitchcockien/De Palmesque et (début d’)interrogation, parfois amusée, sur le genre horrifique et les ficelles auxquels celui-ci recourt pour alpaguer le chaland. Tout comme Ténèbres, les auteurs semblent également vouloir jouer sur le vide et la froideur de l’esthétique architecturale – et, à travers celle-ci, de la pensée – du début des années 80, confinant l’essentiel de l’intrigue dans une villa moderne rappelant très fort celle théâtre des passages les plus marquants du film d’Argento.

Bref, bien que pas forcement toutes très novatrices, les idées sympas ne manquent donc pas dans cette Casa con la scala del buio. En fait, c’est plutôt leur agencement qui pose problème. Car celles-ci nous sont servies avec si peu de rigueur et une telle absence de réflexion sur la cohérence des faits exposés que l’on ne peut que très rapidement décrocher et se contenter de suivre ce rocambolesque récit d’un œil vaguement curieux, voire plus rarement amusé.

En outre, n’aidant pas à rehausser qualitativement l’ensemble, il convient de signaler que le doublage français d’époque est tout simplement ca-la-mi-teux et que la partition synthétique des frères De Angelis est abominable. Pour un film mettant en scène comme personnage principal un compositeur de musique de film, vous avouerez que cela ne fait pas très classe !

Probablement dans le haut du panier de la filmo de Lamberto Bava, même si, au regard de la médiocrité de celle-ci, cette assertion n'a pas grande signification.


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