LE FOTO DI GIOIA (1987)

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Manu le 29/09/2011 à 11:42

2.6

Réalisé par Lamberto Bava
Avec Serena Grandi, Daria Nicolodi, Vanni Corbellini, David Brandon, Capucine.
Film italien
Genre : Thriller, épouvante
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1987
Titre français : Delirium
Musique : Simon Boswell

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique LE FOTO DI GIOIA (1987)

Avis rédigé par Manu | le 29/09/2011. | Note : 2.6

Second giallo de Lamberto Bava 4 ans après son laborieux si bien intentionné La Casa con la scala nel buio, Le Foto di Gioia rassemble une belle brochette d’habitués au cinéma populaire italien, à commencer par la volcanique Serena Grandi dont les attributs mammaires fortement mis à contribution dans le film ne masquent toutefois pas un certain talent d’actrice. Nettement plus anecdotique sont en revanche les prestation de Sabrina Salerno, l’immortelle interprète du tube « Boys, boys, boys », dont le personnage à l’écran hérite d’une mort particulièrement ridicule (ou, disons plutôt, très mal mise en scène), et Trine Michelsen, ex-miss Danemark revue depuis dans Les Idiots de Lars Von Trier et décédée prématurement, il y a 2 ans, d'un cancer des os.

Globalement, on tient là un très honnête Bava junior. Le rythme est soutenu et le scénario nous offre exactement ce que l’on était en droit d’attendre d’une telle histoire comme d’un tel casting. Certes, dans son recyclage d’idées narratives éculées – la fausse fin - et la proposition d’autres pas très inspirées (les visions subjectives du meurtrier durant les scènes d’assassinats, nous faisant apparaitre ses victimes sous les traits d’un cyclope puis d’une abeille !!), devant la médiocrité d’une partie de l’interprétation et l’éprouvante esthétique vulgos eighties mise en avant par la caméra de Bava, on se dit évidemment que c’était mieux avant.

Mais, faute de mieux et au regard de ce qu’offrait alors l’industrie du bis à l’italienne, force est d’admettre que ce Delirium demeure un produit correct (je n’irais pas jusqu’à dire de bon goût), construit avec un certain savoir-faire dans un indéniable respect des valeurs du cinéma d’exploitation transalpin des deux décennies précédentes.

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