THE ATTIC (1980)

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Manu le 08/02/2015 à 21:54

2.8

Réalisé par George Edwards
Avec Carrie Snodgress, Ray Milland, Ruth Cox, Rosemary Murphy, Frances Bay.
Film américain
Genre : Drame, épouvante
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1980
Titre français : Les Treize marches de l'angoisse
Musique : Hod David Schudson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique THE ATTIC (1980)

Avis rédigé par Manu | le 08/02/2015. | Note : 2.8

The Attic est l’unique réalisation du scénariste et producteur George Edwards, nom associé à plusieurs travaux du cinéaste culte Curtis Harrington entre 1966 et 1977, mais également au film d’épouvante écologique Frogs, dans lequel apparaissait déjà Ray Milland.

Plus proche du genre shocker aux influences gothiques tel qu’initié par Robert Aldrich et son What ever happened to Baby Jane que du véritable film d’épouvante, The Attic est une petite production indépendante finalement plutôt surprenante dans la volonté de ses auteurs de repousser jusqu’au bout ou presque l’aspect horrifique de leur récit. Surprenant, mais quelque peu frustrant aussi, au final, car l’œuvre ne distille le doux frisson qu’au compte goutte.

Toutefois, l’ensemble n’est pas sans aucun mérite, le plus évident étant sans doute la prestation habitée de Carrie Snodgress. L’actrice parvient à donner une certaine épaisseur à son personnage, alors même que celui-ci souffre d’une écriture souvent peu nuancée, au diapason d’ailleurs tout ce qui a trait à la relation conflictuelle entre l’héroïne et son père. Côté scénario, pour tout dire on retiendra principalement les quelques inattendues embardés du script du côté de l’insolite et de la comédie noire (cf. les passages avec le petit singe ou le jeu de Ray Milland, délicieusement détestable).

Ainsi, en dépit d’un rythme pour le moins pondéré et d’un récit finalement dépourvu de véritables surprises, The Attic réussit à intriguer un minimum jusqu’au bout. Intéressant du côté de l’interprétation donc, mais un peu fade et hésitant, et régulièrement plombé par un commentaire musical aussi lourdingue qu’hors propos, l’œuvre constitue ainsi une toute petite curiosité… et rien de bien plus…

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