LA CASA DEL SORTILEGIO (TV) (1989)

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Manu le 26/06/2011 à 10:06

1.6

Réalisé par Umberto Lenzi
Avec Andy J. Forest, Sonia Petrovna, Susanna Martinkova, Paul Muller
Téléfilm italien
Autre titre : House of Witchcraft
Genre : Epouvante
Durée : 1h 25
Musique : Claudio Simonetti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.6

Critique LA CASA DEL SORTILEGIO (TV) (1989)

Avis rédigé par Manu | le 26/06/2011. | Note : 1.6

Production horrifique tournée pour la télévision italienne, La Case del sortilegio est un exemple frappant de la rapide et effrayante déconfiture du cinéma de genre italien de la seconde moitié des années 80. Le cinéaste Umberto Lenzi, l’un des grands spécialistes du film d’exploitation transalpin des années 60-70, n’est plus que l’ombre de lui-même ici. Non seulement il se révèle incapable d’insuffler la moindre atmosphère à son récit, mais il laisse passer d’aberrants faux raccords, comme dans cette scène de l’accident automobile de début de film où, après avoir été témoin de la sortie de route d’un véhicule, le héros continue d’avancer sur au moins cinq cent mètres – il a le temps d’échanger quelques propos avec sa passagère tandis qu’un plan nous montre la voiture filant à toute berzingue – avant de se décider à s’arrêter pour vérifier s’il n’y a pas de blessés dans l’auto accidentée, sortir du véhicule et faire à peine … vingt mètres à pied pour rejoindre le lieu de l’accident ! (un plan large nous montre même les 2 voitures presque l’une à côté de l’autre). Difficile de ne pas parler je m’en foutisme face à un tel amateurisme.

Reconnaissons toutefois, à la décharge de Lenzi, qu’il ne se voit pas aidé non plus par un script médiocre – bien qu’il ait jusqu’alors toujours su composer avec ce type de problèmes – des effets spéciaux pour la plupart pitoyables et, surtout, des interprètes principaux totalement inexpressifs (dans le registre bovin, l’acteur principal est incontestablement un cador).

Surnagent péniblement quelques idées de cadre et jolis mouvements d’appareil par ci par là, qui viennent nous rappeler que Lenzi fut autrefois un bon artisan, et une approche de l’épouvante assez touchante, très italienne dans son côté primaire / enfantin.

Mais bon, dans l’ensemble, ça reste quand même assez catastrophique.

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