ROSEMARY'S BABY (TV) (2014)

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Léo le 28/05/2014 à 18:25

2.5

Réalisé par Agnieszka Holland
Avec Zoe Saldana, Patrick J. Adams, Carole Bouquet, Christina Cole, Jason Isaac.
Mini-série américaine en 2 parties
Genre : Epouvante
Durée : 2h 49min.
Année de production : 2014
Musique : Antoni Lazarkiewicz

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique ROSEMARY'S BABY (TV) (2014)

Avis rédigé par Manu | le 28/05/2014. | Note : 2.5

Rosemary’s baby est la seconde adaptation, signée pour la télévision, du best-seller éponyme d’Ira Levin originellement publié en 1967 après celle de Roman Polanski, sortie en 1968. Et c’est à une compatriote de ce dernier, la polonaise Agnieszka Holland, que revient la lourde charge de nous faire revivre la cauchemardesque grossesse de Rosemary Woodhouse, épaulée à l’écriture par James Wong, scénariste et réalisateur de Final destination et Final destination 3. Notons enfin que, dans cette nouvelle version, l’action se voit déplacée de New York vers Paris.

Un projet casse-gueule - difficile en effet de passer derrière le classique de 1968 - mais néanmoins séduisant sur le papier que ce Rosemary’s baby version 2014. Les talents sont là, nombreux, derrière comme devant l’écran, mais ils ne suffisent malheureusement pas à assurer la réussite de l’entreprise dans son ensemble. La faute principalement à un script manquant de nuance, déroulant son suspense diabolique sans offrir un peu de sang neuf à une trame mainte fois copiée depuis le succès du film de Polanski.

Trop sage, trop classique, trop facile, le résultat ne démérite pourtant pas totalement. La réalisation d’Agnieszka Holland exploite plutôt joliment son cadre parisien et mène efficacement son récit. Zoe Saldana s’en sort honorablement dans le rôle titre et, globalement, on reconnaitra qu’il s’agit là d’un produit soigné assez agréable à regarder.

Seule grosse faute de gout de toute l’affaire : la scène de la mort du commissaire, plombée par des effets spéciaux à la Anges gardiens (le film de Poiré) involontairement nanardesques. Pour le reste, on navigue donc dans les eaux du décent mais tout à fait dispensable… comme tant d’autres remakes récents des classiques du cinéma américain des années 60 et 70.

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