THE DEVIL'S CARNIVAL (2011)

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Léo le 23/06/2013 à 17:45

2.2

Réalisé par Darren Lynn Bousman
Avec Alexa Vega, Sean Patrick Flanery, Briana Evigan, Bill Moseley, Paul Sorvino.
Moyen métrage américain
Genre : Comédie musicale
Durée : 55min.
Année de production : 2011
Musique : Saar Hendelman

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

Critique THE DEVIL'S CARNIVAL (2011)

Avis rédigé par Manu | le 23/06/2013. | Note : 2.2

The Devil’s carnival est un nouveau jalon de la collaboration de longue date entre le scénariste et réalisateur Darren Lynn Bousman et l’artiste au talent pluridisciplinaire Terrance Zdunich. Ce moyen métrage peut se voir comme un frère d’arme cinématographique au Repo ! the genetic opera, film musical d’épouvante signé 4 ans auparavant par le duo Bousman / Zdunich, et dans lequel apparaissaient déjà Paul Sorvino, Alexa Vega et Bill Moseley. Narrant trois histoires déconnectées en parallèle, toutes inspirées des fables grecs d’Esope (qui furent elles-mêmes l’une des sources d’inspirations des fables de La Fontaine), The Devil’s carnival a été tourné en seulement 7 jours.

Une stricte affaire de gout, à laquelle on accroche de suite ou qui, à l’inverse, risque de provoquer très rapidement la lassitude du spectateur… comme ce fut malheureusement mon cas. Maintenant, si j’avoue n’avoir guère été réceptif à cet univers fantastique bariolé évoquant aussi bien le Freaks de Tod Browning et certaines kitschissimes production Amicus des années 60, je dois bien reconnaitre que pour une production relativement modeste comme celle-ci, au tournage bouclé en 1 semaine, le résultat dénote de la part de son réalisateur un réel savoir faire. Certes, on saisit vite que l’on n’est pas en présence d’un blockbuster. Mais il faut bien reconnaitre que l’ensemble ne fait jamais fauché, Bousman tirant au mieux parti de ses quelques décors et, par le biais notamment d’une réalisation très dynamique, donne une impression constante d’aisance, presque d’opulence.

Un bel exploit donc, en terme de gestion de budget, ainsi qu’une œuvre fantastique à la personnalité suffisamment fort pour susciter le respect… mais également un délire musical à la portée limitée, auquel on adhére… ou pas.

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