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THE FANTASTICKS (1995)

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Manu le 22/09/2011 à 12:49
3.5
Réalisé par Michael Ritchie
Avec Joel Grey, Barnard Hughes, Jean Luisa Kelly, Joey McIntyre, Jonathon Morris.
Film américain
Genre : Musical, romance
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1995
Musique : Harvey Schmidt

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique THE FANTASTICKS (1995)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
Sorti en salles en 2000 et de ce fait généralement considéré comme le dernier film de Michael Ritchie, The Fantasticks fut en réalité tourné en 1995, soit deux ans avant A Simple wish, le véritable ultime long-métrage de ce cinéaste décédé en 2001. A l’origine du film, il y a une comédie musicale créée en 1960 par Harvey Schmidt et Tom Jones (pas le Tom Jones de « Sex Bomb », hein … un autre !), lointainement inspirée de la pièce de théâtre d’Edmond Rostand, Les Romanesques. Forte de ses quelques 17 162 représentations étalées sur plus de 42 ans (entre 1960 et 2002), The Fantasticks détiendrait à ce jour le record de longévité pour un show américain joué off-Broadway. Et si sa renommée n’est pas exactement la même chez nous, du moins nos publicitaires hexagonaux ont su populariser auprès de plusieurs générations de spectateurs et amateurs de café l’une des chansons du spectacle de Schmidt et Jones : le tristounet Try to remember sur lequel se clôt l’intrigue.

Je ne suis généralement guère amateur de comédies musicales ... mais en revanche très client du cinéma du Michael Ritchie. D’où l’investissement fourni dans la découverte de ces Fantasticks. Investissement payant car je suis rapidement tombé sous le charme de cette allégorie romantique totalement anachronique et parfaitement assumée comme telle. Michael Ritchie, pourtant un natural born cynique, nous prend ici totalement à revers, en jouant simplement la carte du premier degré, en épurant également son sujet – merci sans doute au remontage de Francis Ford Coppola, qui sorti le film des oubliettes, le raccourcit et en assura la distribution – pour ne pas casser le charme un rien évanescent de son bel et fragile objet cinématographique. Certes, si l’on gratte un peu, il y a tout de même un brin d’ironie derrière les grands sentiments dans cette histoire de Roméo et Juliette un peu niais et constamment manipulé par leurs paires. Mais rien de méchant non plus. Le ton se veut avant tout léger et direct.

Et puis l’autre gros atout du film, c’est son cachet visuel. A partir de moyens semble-t-il réduit, Ritchie, son équipe de décorateurs et le directeur de la photographie Fred Murphy créent un univers mi-merveilleux mi-réaliste extrêmement attachant, généreux en détails mais ne tombant non plus la surcharge d’ornements (à la Burton … j’ai envie de dire). Bref, simplement raffiné et délicieusement hors mode.

Une belle, si largement passée sous silence, conclusion à la carrière de Michael Ritchie, œuvre plus personnelle et ambitieuse qu’il n’y parait, confirmant en outre que ce dernier demeura jusqu’au bout un cinéaste relativement atypique, pour ne pas dire parfois déconcertant, notamment aux yeux de la critique.


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