THE SLIPPER AND THE ROSE - THE STORY OF CINDERELLA (1976)

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Manu le 24/09/2011 à 12:56

1.9

Réalisé par Bryan Forbes
Avec Richard Chamberlain, Gemma Craven, Margaret Lockwood, Michael Horden.
Film anglais
Genre : Musical, romance
Durée : 2h 23min.
Année de production : 1976
Musique : Angela Morley

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.9

Critique THE SLIPPER AND THE ROSE - THE STORY OF CINDERELLA (1976)

Avis rédigé par Manu | le 24/09/2011. | Note : 1.9

Bon, c’est uniquement pour compléter mon cycle Bryan Forbes que je me suis attelé à cette adaptation live musicale de Cendrillon écrite et mise en musique par Richard et Robert Sherman, déjà auteurs des chansons de Merlin l’enchanteur, de Mary Poppins et du Livre de la jungle, pour ne citer que leurs travaux les plus renommés. Parce qu’à vrai dire, le sujet, la durée du film (143 minutes) et la présence du tête à claque Richard Chamberlain dans le rôle principal ne m’incitait guère à m’y pencher.

Première constatation : Forbes et les frangins Sherman ont obtenu ici les moyens adéquats à la concrétisation de leur projet. Tourné dans de très beaux extérieurs autrichiens ainsi qu’aux célèbres studios anglais de Pinewood, élégamment photographié dans un scope souvent bien mis à profit par la réalisation, The Slipper and the rose est un film qui, d’une certaine façon, en impose.

Mais, en ce qui me concerne, c’est aussi et surtout une grosse pâtisserie vite écœurante avec un Richard Chamberlain un rien trop vieux pour jouer les princes charmants, une Gemma Craven-Cendrillon transparente et des chansons niaiseuses que ne peuvent sauver les luxuriantes orchestrations d’Angela Morley. Plus accessoire mais qui ne pardonne pas non plus : les effets visuels ne sont pas toujours très heureux, ou du moins terriblement primitifs pour un film du milieu des seventies, souffrant certes comme beaucoup d’autres films à effets spéciaux de ces quelques années-là d’avoir été filmé juste avant Star wars – lequel sera d’ailleurs également tourné à Pinewood - mais, tout de même, se distinguant en premier lieu dans ce domaine par son cruel manque d’audace.

Bref, à mon avis pas le genre de film susceptible de générer un relatif consensus chez le public. Soit on ne craint pas le sucre, la saga fifties des Sissi et André Rieu, et dans ce cas il y a de fortes chances que l’on passe un bon moment. Soit on n’est pas sensible à ce type d’univers, et l’expérience risque alors fort de s'avérer aussi interminable que douloureuse.

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