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DIAMANTI SPORCHI DI SANGUE (1977)

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Manu le 24/11/2013 à 17:11
3.2
Réalisé par Fernando Di Leo
Avec Claudio Cassinelli, Martin Balsam, Olga Karlatos, Pier Paolo Capponi, Barbara Bouchet.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1977
Musique : Luis Bacalov

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2



 Critique DIAMANTI SPORCHI DI SANGUE (1977)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.2
Filmé à Rome, Diamanti sporchi di sangue est le dernier véritable film noir écrit et réalisé par Fernando Di Leo, lequel ne fera par la suite plus que flirter avec ce genre ayant bâti sa réputation au cours de la première moitié des années 70. On retrouve du côté de l’équipe technique comme de la distribution des seconds rôles des noms familiers de l’univers du cinéaste italien, en particulier les acteurs Vittorio Caprioli et Pier Paolo Capponi, le directeur de la photographie Roberto Girardi et le compositeur Luis Bacalov.

Pas le plus connu des polars de Fernando Di Leo, pas le plus marquant également. Manque peut-être à ces diamanti sporchi di sangue pour égaler en réussite dans la filmographie de leur auteur les Milano Calibro 9 et autre Mala ordina un ancrage plus marqué dans la réalité italienne de l’époque. Pourtant, comme d’habitude chez Di Leo, le film est tourné en grande partie « dans la rue », dans la plus pure tradition néo-réaliste d’après-guerre. Mais il manque à cette classique histoire de perceur de coffre-fort réglant ses comptes à sa sortie de prison (un peu comme le Gastone Moschin de Milano… d’ailleurs) un vrai regard sur la société italienne de l’époque, comme pouvaient en proposer les travaux de Di Leo du début de la décennie 70.

Maintenant, si l’ensemble s’avère quelque peu routinier, voire un brin paresseux dans son développement, il n’en demeure pas moins écrit avec soin et une certaine habileté dans son adaptation à la sauce euro-polar les codes du film noir américain. En outre, le film finit en force, proposant dans son dernier tiers deux séquences très réussies, l’affrontement final entre Pier Paolo Capponi et Claudio Cassinelli et l’ultime rencontre entre celui-ci et Martin Balsam. Deux scènes d’une belle intensité, qui ne triche pas avec l’amateur de pure série noire (à un détail prés) et font regretter que Fernando Di Leo n’ait par la suite pas persévéré dans le genre policier (ou n’ait pas pu le faire, le genre poliziottesco vivant déjà ses dernières heures en cette année 1977).

Un titre pas indispensable dans l’œuvre de Fernando Di Leo, paraissant parfois un fauché (quoi que sans commune mesure avec ses derniers films, à cet égard) mais plaisant à suivre et traversé de quelques très appréciables fulgurances d’écriture / mise en scène..


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