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SLAUGHTER'S BIG RIP-OFF (1973)

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Manu le 08/03/2012 à 19:20
3.6
Réalisé par Gordon Douglas
Avec Jim Brown, Ed McMahon, Don Stroud, Brock Peters, Gloria Hendry.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1973
Titre français : L'exécuteur noir
Musique : James Brown

Sortie Cinéma France : 23/10/1974
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique SLAUGHTER'S BIG RIP-OFF (1973)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Slaughter’s big rip-off est la suite de Slaughter, réalisé en 1972 par Jack Starrett, avec déjà, dans le rôle titre, la vedette d’action afro-américaine et ex star de football Jim Brown. Cette production AIP (American International Production) est par ailleurs l’avant dernier film pour le grand écran de Gordon Douglas, cinéaste qui avait, trois ans auparavant, collaboré avec l’autre grande vedette de couleur US de la période, Sidney Poitier, sur They call me MISTER Tibbs !, la suite du classique de Norman Jewison, Dans la chaleur de la nuit.

Si They call me MISTER Tibbs ! pouvait en quelque sorte se voir comme une œuvre de pré-blaxploitation, Slaughter’s big rip off fait quant à lui figure d’authentique chantre cinématographique du genre. On retrouve en effet dans ce polar sexy et sévèrement burné tout ce qui permettra à la blaxploitation de se bâtir au fil des décennies un véritable statut culte. Avec en prime, venant lui assurer deux, trois longueurs d’avance sur ses plus proches concurrents, l’avantage d’être orchestré par un réalisateur connaissant parfaitement son métier.

Dans le contenu, voilà donc un programme « blaxploitation » respecté au poil de pectoraux (blacks) près. Ainsi Jim Brown est bien entendu une bête de sexe qui se voit obligé de payer en nature les renseignements qu’il glane auprès de ces dames tandis que ses adversaires illustrent la dégénérescence du mâle blanc sous toutes ses formes, entre brutes sadiques (Don Stroud, en top forme), gangsters cocaïnomanes dépourvus de tout sens moral et classiques représentants de la White trash juste là pour se faire latter la gueule par Jimmy. Dialogues et situations ne manquent évidemment pas une occasion de mettre en avant la supériorité physique et morale de leur héros, quitte d’ailleurs à le placer dans des situations hautement improbables comme cet accident automobile dont aucun être humain normalement constitué ne saurait pourtant se relever.

Alignant fusillades, passages à tabac et séquences sexy à un rythme des plus soutenus sans jamais négliger ses personnages, tous assez haut en couleurs, du premier rôle aux troisièmes couteaux, mixant parfaitement violence hard boiled et cool attitude, avec un zeste d’humour par ci par là (cf. la scène du perçage de coffre fort au son de la partie de jambe en l’air du boss mafieux), Slaughter’s big rip off est un plaisir coupable de tout premier choix, ainsi qu’un titre parmi les plus recommandables de la filmographie de Gordon Douglas.


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