THE GRAVY TRAIN (1974)

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Manu le 09/04/2012 à 09:46

3.4

Réalisé par Jack Starrett
Avec Stacy Keach, Frederic Forrest, Margot Kidder, Barry Primus, Richard Romanus.
Film américain
Genre : Comédie policière
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1974
Titre alternatif : The Dion brothers
Musique : Fred Karlin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique THE GRAVY TRAIN (1974)

Avis rédigé par Manu | le 09/04/2012. | Note : 3.4

Huitième long métrage de l’acteur et réalisateur Jack Starrett (qui apparait brièvement à l’écran), ce polar ironico-noir est co-écrit par Terrence Malick sous le pseudonyme de David Whitney. Il semble d’ailleurs que Malick ait été pressenti au départ pour réaliser ce film réunissant deux vedettes emblématiques du nouvel Hollywood au parcours professionnel assez similaire, Frederic Forrest et Stacy Keach.

Pur produit de la « contre-culture hollywoodienne » (si jamais ce terme a un quelconque sens), The Gravy train possède à la fois les moyens confortables d’un film de studio et l’esprit libertaire du cinéma indépendant US des années post-Easy rider. D’où sans doute sa tonalité particulière – naviguant entre la potache et le drame criminel hard boiled - et le côté borderline de ses héros, deux drôles de zigues, pieds nickelés du braquage mi drôles mi inquiétants dans leur folie douce. L’aspect ultra linéaire de la trame importe donc peu. L’intérêt de cette bande quelque peu oubliée réside avant tout dans la peinture de ses principaux protagonistes et ses inattendues ruptures de ton.

Porté par deux prestations haut de gamme de Stacy Keach et Frederic Forrest, illustrant parfaitement et si besoin était la grande richesse de leur jeu, The Gravy train s’achève en outre sur une longue et assez mémorable séquence de fusillade dans un immeuble en démolition. On notera enfin que le soin porté au cadre rural du premier tiers de l’intrigue et le côté jeune chien fou du personnage de Frederic Forrest ne vont pas sans annoncer certains aspects de Badlands, qui marquera la même année les débuts de Terrence Malick à la réalisation.

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