THE ONION FIELD (1979)

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Manu le 26/04/2012 à 11:58

3.3

Réalisé par Harold Becker
Avec John Savage, James Woods, Franklyn Seales, Ted Danson, Ronny Cox.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 2h 02min.
Année de production : 1979
Titre français : Tueur de flics
Musique : Eumir Deodato

Sortie Cinéma France : 08/10/1980
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique THE ONION FIELD (1979)

Avis rédigé par Manu | le 26/04/2012. | Note : 3.3

The Onion field (titre original un peu plus subtil que sa traduction française …) est le second long métrage du new yorkais Harold Becker. Le film est écrit par Joseph Wambaugh, ex-officier de la police de Los Angeles devenu dans les années 70 auteur de best sellers revenant régulièrement sur d’authentiques faits divers criminels tout en dépeignant, en filigrane, le travail au quotidien de ses anciens collègues des forces de l’ordre. The Onion field est l’adaptation de son roman, au titre éponyme, publié en 1973 – et augmenté pour l’occasion, puisque l’histoire s’achève ici l’année de la réalisation du film.

Sans doute la transposition cinématographique de l’univers de Wambaugh la plus côté à ce jour, juste derrière The New centurions de Fleischer, The Onion field est une œuvre assez inégale, alternant moments très forts et temps presque morts, parfois brillante dans l’écriture et la réalisation, parfois maladroite ou, disons, un peu appuyée. On retiendra ainsi une première demi-heure impeccable, à la tension allant crescendo, une peinture brève mais puissante du l’univers carcéral des condamnés à mort, quelques très efficaces séquences de prétoire, de même que, plus globalement, une mise en scène parfois pilepoil dans le ton lorsqu’elle adopte une approche semi-documentaire propre à certains écrits de Wambaugh. Autre atout incontestable du film : James Woods, qui électrifie l’écran à chacune de ses apparitions, en voyou mi-taré mi-surdoué.

Dommage donc qu’à côté de cela, Becker et Wambaugh aient un peu de mal à mener de façon totalement satisfaisante en parallèle les parcours de l’officier joué par John Savage et ceux des deux assassins de son collègue. Dommage également que dans son dernier tiers, le film flirte avec le plaidoyer pro-peine de mort, dénonçant sans détour le laxisme d’une justice procédurale profitant semble-t-il plus aux criminels qu’aux victimes …

Un polar clairement plus ambitieux que la moyenne, plus engagé également, parfois très brillant, mais également parfois ambigu dans le contenu.

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