LA POLIZIA ACCUSA : IL SERVIZIO SECRETO UCCIDE (1975)

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Manu le 16/03/2011 à 15:01

Réalisé par Sergio Martino
Avec Luc Merenda, Mel Ferrer, Delia Boccardo, Tomas Milian, Paola Tedesco.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1975
Titre français : La ville accuse
Musique : Luciano Michelini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique LA POLIZIA ACCUSA : IL SERVIZIO SECRETO UCCIDE (1975)

Avis rédigé par Manu | le 16/03/2011. | Note : 3.0

Valeur sûre du cinéma populaire italien des années 70 (La Montagne du dieu cannibale, c’est lui !), Sergio Martino s’est frotté à presque tous les genres alors en vogue de l’autre côté des Alpes, de la sexy-comédie au film d’aventures en passant par le western et le giallo. Ici, avec cette Ville accuse, il se lance dans le polar ouvertement politique.

Malheureusement, si Martino est un excellent technicien, ce n’est pas un auteur revendicatif à la Francesco Rosi, et son Cadavres exquis à la sauce bis manque non seulement de nuances – les dialogues se font constamment lourdement significatifs, comme pour rappeler en permanence au spectateur qu’il n’est pas dans un film d’action lambda - - mais aussi et surtout de point de vue. Martino ratisse en fait très large, justifiant d’un côté les méthodes expéditives de son héros, un Luc Merenda dans son habituel rôle de flic incorruptible en jean / basket et mèche rebelle, tout en accusant la police et une partie des autorités italiennes de dérive ultra-droitière.

Bref, c’est un peu confus dans le discours, un brin naïf également – l’identité du grand méchant n’est pas trop compliquée à deviner – mais, reconnaissons-le, néanmoins très plaisant à suivre pour l’amateur de bisseries ritales. Une distribution composée de vraies gueules de cinéma à ma droite, de bonnes séquences d’action à ma gauche (avec l’incontournable poursuite automobile en Alfa-Romeo, très Remy Julienne-style) et une mise en scène ultra dynamique pour lier tout ça : voilà qui fait largement passer la pilule d’un contenu bien fouillis, et sans doute un peu trop ambitieux pour son auteur.

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