PARKER (2013)

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Léo le 06/10/2013 à 11:06

Réalisé par Taylor Hackford
Avec Jason Statham, Jennifer Lopez, Michael Chiklis, Wendell Pierce, Emma Booth.
Film américain
Genre : Policier, action
Durée : 1h 58min
Année de production : 2013
Musique : David Buckley

Sortie Cinéma France : 17/04/2013
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique PARKER (2013)

Avis rédigé par Manu | le 06/10/2013. | Note : 3.0

Parker est l’adaptation du roman « Flashfire » de Richard Stark, pseudonyme utilisé par l’écrivain Donald E. Westlake sur sa série d’écrits relatant les aventures du criminel et voleur de profession Parker. Parmi les précédents travaux cinématographiques mettant en scène ce même personnage (sous des noms différents), citons le Point blank de John Boorman avec Lee Marvin, The Split de Gordon Flemyng avec Jim Brown, The Outfit avec Robert Duvall ou encore le Payback de Brian Helgeland avec Mel Gibson.

Taylor Hackford revient ici au film noir pratiquement 30 ans après son Against all odds avec Jeff Bridges et James Woods, et s’en sort disons, honorablement. Tout comme le précédent The Mechanic, l’œuvre se voit vampirisée par son interprète principal, Jason Statham, forçant démesurément le côté « réglo » de son personnage de truand dur-à-cuir à l’impressionnante capacité de récupération. Il manque par ailleurs à la réalisation de Hackford la sécheresse, la rugosité de celle d’un John Flynn, ou encore la personnalité d’un Boorman pour retranscrire dignement à l’écran l’univers poisseux et pervers de Westlake. Enfin, on peut s’étonner de la présence de Jennifer Lopez dans un rôle secondaire – elle n’apparait qu’au bout d’une demi-heure de film - curieusement ingrat (ainsi que de la résistance de Statham à ses assauts… seul un baiser volé vient nous rassurer sur la « virilité » du héros).

Série noire soft tenant un peu trop de la classique Stathamerie, Parker bénéficie à défaut d’autre chose d’une réalisation à la fois élégante et efficace, nous offrant au moins une très bonne scène de baston dans une chambre d’hôtel entre Parker et un homme de main mafieux, interprété par l’artiste martial suisse et ex-vedette de direct-to-video des années 90 Daniel Bernhardt.

Une petite adaptation de Westlake mais un polar d’action parvenant malgré tout à s’élever au-delà du tout venant dans sa catégorie.

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