BEING THE RICARDOS (2021)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 03/02/2022 à 17:55

3.4

Réalisé par Aaron Sorkin
Avec Nicole Kidman, Javier Bardem, J.K. Simmons, Nina Arianda, Tony Hale.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 11min.
Année de production : 2021
Titre alternatif : Hollywood 1953
Musique : Daniel Pemberton

Sortie Cinéma France : 21/12/2021
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique BEING THE RICARDOS (2021)

Avis rédigé par Manu | le 03/02/2022. | Note : 3.4

Being the Ricardos est la troisième réalisation cinématographique d’Aaron Sorkin, scénariste de The Social network et créateur de la série The West wing. Ecrit par Sorkin lui-même, le film se situe dans la carrière de Nicole Kidman entre la mini-série à suspense Nine perfect strangers, réalisée par Jonathan Levine, et le film d’aventures de Robert Eggers, The Northman. Notons enfin que ce titre offre l’occasion de retrouvailles à l’écran entre Tony Hale et Alia Shawkat, vedettes de la série culte Arrested development.

Rien de neuf du côté de chez Sorkin, mais, après les déjà tout à fait recommandables Molly’s game et The Trial of the Chicago 7, une nouvelle recommandable pierre à son édifice cinématographique personnel, mélangeant là-encore pur romanesque et matière à réflexion historico-sociétale.

On sait donc dès le départ à quoi s’en tenir, mais l’on n’est pas déçu : l’écriture est brillante, la mise en essentiellement au service de celle-ci, même si offrant ci et là quelques jolies idées (ce plan final « enfermant » le couple « on stage ») et les interprètes n’ont plus qu’à faire montre de tout leur talent pour faire vivre ce texte en or livré sur un plateau.

Après, 2 petits bémols qui placent selon moi Being the Ricardos un demi-cran en dessus de The Trial of the Chicago 7 : la longueur un chouia complaisante de l’œuvre - péché mignon du cinéma de Sorkin, mais que j’ai davantage ressenti ici - et une certaine difficulté, au démarrage, à accepter le visage curieusement figé (et peut-être numériquement retravaillé, je ne saurais dire…) de Kidman.

Bref, attendu dans son excellence et, pour faire la fine bouche, sans apport stylistique / thématique notable au sein de l’œuvre de son auteur, mais d’un niveau d’exigence qualitative survolant néanmoins encore une fois de loin le cinéma américain mainstream actuel.

Rechercher avec google