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RELENTLESS (1989)

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Manu le 14/01/2018 à 11:52
3.6
Réalisé par William Lustig
Avec Judd Nelson, Robert Loggia, Leo Rossi, Meg Foster, Ken Lerner.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1989
Titre français : Psycho killer
Musique : Jay Chattaway

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique RELENTLESS (1989)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Relentless est le septième long métrage cinématographique du new yorkais William Lustig. Le film marque la seconde des 3 collaborations entre le cinéaste et l'acteur Leo Rossi. Le scrpt est signé par le futur réalisateur de Sneakers et The Sum of all fears, Phil Alden Robinson, sous le pseudonyme de Jack T.D. Robinson.

Titre que j’avais jusqu’alors volontairement ignoré, étant resté bloqué sur le souvenir d’une commentaire assassin de Starfix (« polar interminable avec tchatche en champ contre champ »). Et je ne regrette point la séance de rattrapage.

Lustig se met donc à l’heure californienne. Bon, il est clair que ce n’est pas ce qu’il a fait de mieux, mais le film est passionnant pour qui s’intéresse un peu à ce cinéaste. On y retrouve évidemment son gout inné de la déviance et du bis tordu à travers ce personnage, suivi de près, de tueur psychopathe au passé traumatique "aidant" certaines de ses victimes à se tuer elles-mêmes, personnage malheureusement inégalement servi par Judd Nelson (tantôt ridicule, tantôt réellement effrayant).

Mais on sent aussi une volonté d’enrober son travail d’une chaleur jusqu’alors inédite au sein de son œuvre, chaleur présente à travers l’attention portée à la vie de famille de son personnage central, ancien flic new-yorkais ayant le mal du pays, ou l’accent mis sur sa relation conflictuelle avec son partenaire, vieux briscard (inévitablement) désabusé, incarné par le grand Robert Loggia. Tout cela n’a peut-être rien de foncièrement original ou mémorable dans l’écriture (curieusement signée Phil Alden Robinson), mais, par ce biais, le film gagne indéniablement en caractère.

Par ailleurs, il m’a semblé que, dans son approche du paradis californien, planait plus ou moins délibérément sur ce Relentless l’ombre ironiquement critique du Michael Winner de The Mechanic (voir le bouge où loge le tueur) et Death wish II (le beau plan aérien d’ouverture, qui rappelle également l’8 millions ways to die d’Ashby). De belles références (me concernant) qui viennent enrichir plus encore un titre au final surprenant, imparfait (final bâclé, rythme tout de même très tranquille) mais foncièrement attachant pour qui aime le cinéma de genre US des années 70/80.


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