se connecter

COSI DOLCE... COSI PERVERSA (1969)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 31/05/2012 à 12:29
3.2
Réalisé par Umberto Lenzi
Avec Carroll Baker, Jean-Louis Trintignant, Erika Blanc, Horst Frank, Helga Line.
Film italien, français, allemand
Genre : Thriller
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1969
Titre français : Si douces, si perverses
Musique : Riz Ortolani

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2



 Critique COSI DOLCE... COSI PERVERSA (1969)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.2
Cosi dolce… cosi perversa est le second volet de la trilogie d’inspiration Les Diaboliques (le classique d’Henri-George Clouzot) orchestré par Umberto Lenzi entre 1968 et 1970, mettant en scène l’actrice américaine Carroll Baker. Quant à l’étonnante présence de Jean-Louis Trintignant dans cette aventure intégralement bis, elle semble apparemment trouver son origine dans une obligation contractuelle de l’acteur français envers un producteur italien. Désireux d’en finir au plus vite avec cette alliance imposée, Trintignant accepta ce film, totalement inepte à ses yeux, pour une raison qui, lorsqu’on découvre l’œuvre en question, parait évidente, constituant un choix particulièrement bien calculé – et assez roublard - de sa part.

Cosi dolce… cosi perversa n’est clairement pas un bon film, et Trintignant tape dans le mille lorsqu’il parle d’ineptie à son égard. Le grand scénariste Gastaldi ne s’est en effet pas foulé sur ce coup-là. En plus de recopier paresseusement la trame du film de Clouzot, il s’arrange pour multiplier les situations les plus grotesques, les plus invraisemblables. Au point que l’on finit par se demander s’il ne le fait pas exprès, afin peut-être de rompre la monotonie d’un récit clairement sans envergure, sans la moindre idée originale dans son cheminement. Je ne sais pas, j’extrapole sans doute … en tout cas, au final, c’est un peu le côté totalement irréaliste de la chose, cet univers complètement factice renforcé par des dialogues délicieusement autre, souvent consternants, qui sauve le film du pire des maux pouvant atteindre le spectateur : l’ennui.

Parce ce qu’il faut bien reconnaitre que, paradoxalement, aussi mauvais soit-il, Cosi dolce… cosi persersa demeure une œuvre extrêmement plaisante à suivre - et sans doute pas seulement que pour l’amateur de cinéma populaire italien. Un plaisir pervers, de circonstance, auquel participent pleinement la mise en scène « psyché in your face » de Lenzi, la peu subtile et pourtant mémorable partition d’Ortolani et le jeu légèrement déconnecté de Trintignant.

Bref, pris au second degré, un vrai régal de cinéphile.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques livres





Derniers commentaires





Salut l'artiste !



Critique cinema
2024 ans
Louis Gossett Jr.
(0000-2024)

2.55









Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.08424 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009