AMORE E MORTE NEL GIARDINO DEGLI DEI (1972)

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Manu le 14/06/2013 à 11:20

2.7

Réalisé par Sauro Scavolini
Avec Peter Lee Lawrence, Erika Blanc, Ezio Marano, Orchidea de Santis.
Film italien
Genre : Thriller, drame
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1972
Musique : Giancarlo Chiaramello

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique AMORE E MORTE NEL GIARDINO DEGLI DEI (1972)

Avis rédigé par Manu | le 14/06/2013. | Note : 2.7

Amore e morte nel giardino degli dei est la première réalisation du scénariste Sauro Scavolini, collaborateur régulier de Sergio Martino dans les années 70. Le film est produit par Armando Bertuccioli et Romano Scavolini, le premier officiant également comme monteur et le second – par ailleurs frère de Sauro – comme directeur de la photographie. Par ailleurs, il s’agit là de la troisième des quatre rencontres cinématographiques entre Peter Lee Lawrence, jeune premier allemand qui disparaitra prématurément deux ans plus tard, et Erika Blanc, l’une des grands vamps du cinéma bis européen de l’époque.

Avec un tel titre à rallonge, et à la lecture du CV de Sauro Scavolini, on pouvait légitiment s’attendre ici à une œuvre bis relevant principalement du genre giallo. Que nenni. La parenté du film avec cette veine cinématographique n’est que purement - et très discrètement - formelle, à travers l’usage du plan subjectif principalement. L’ensemble s’inscrit en effet davantage dans le registre du drame passionnel / policier psychologique en petit comité (action concentrée pratiquement dans un seul lieu, nombre de protagonistes se limitant à 6). Autant dire aussi que le spectateur s’attendant à un récit enlevé, truffé de rebondissements, risque de vite déchanter. L’atmosphère est ici plutôt à la mélancolie morbide, tendance gothique, et le rythme excessivement languissant.

Néanmoins, à condition de bien vouloir plonger dans cette ambiance éthérée en huis clos, et de ne pas succomber à la lenteur de l’œuvre, l’amateur de petites euro-curiosité appréciera le soin particulier porté à la forme – et notamment à la photographie, bucolique et printanière, du petit frère de Sauro – et la construction élaborée du script palliant en partie son manque de surprise.

Une œuvre de pure ambiance assez loin du produit d’exploitation attendu, qui réclame une implication certaine de la part du spectateur et fonctionne plutôt bien en dépit d’un budget que l’on devine tout riquiqui.

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